Bonjour lectrices & lecteurs du monde, alors en ce jeudi comme à mon habitude, j’ai survolé les gros titres de l’actualité africaine et je vous en ai fait un condensé, parce que c’est vrai les semaines de boulot, tout le monde n’a pas vraiment le temps de lire des articles complets, ou n’a carrément pas envie, mais il est important quand même de savoir ce qui se passe ailleurs tout autant que sur son propre sol.
ÉGYPTE – Le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty a rencontré mercredi de hauts responsables palestiniens en visite au Caire dont le premier ministre Mohammad Mustafa et le secrétaire général du comité central du Fatah, Jibril Rajoub.. Ces rencontres ont eu lieu un jour après que le président Donald Trump a proposé que les Palestiniens déplacés à Gaza soient réinstallés de manière permanente en dehors du territoire déchiré par la guerre et que les États-Unis deviennent « propriétaires » de l’enclave. Lors de la rencontre avec le Premier ministre, Mustafa, le chef de la diplomatie égyptienne, a réaffirmé le soutien de l’Egypte au peuple palestinien.
AFRIQUE du SUD – L’organisation sud-africaine de défense des droits civiques, AfriForum, a annoncé son intention d’adresser un courrier officiel au gouvernement des États-Unis demandant au président Donald Trump de ne pas sanctionner les Sud-Africains au sujet des expropriations de terre. Kallie Kriel souhaite que le président américain vise plutôt les responsables politiques. Le PDG d’AfriForum, Kallie Kriel, s’est entretenu avec l’Associated Press mardi et n’a pas mâché ses mots en imputant la menace des États-Unis de suspendre leur aide à l’Afrique du Sud au parti au pouvoir. Kriel a déclaré qu’en signant la loi sur l’expropriation des terres, le président Cyril Ramaphosa mettait en péril l’avenir des plus pauvres du pays, car ce sont eux qui seraient les plus touchés par le retrait de l’aide américaine. Il a également affirmé qu’AfriForum avait déjà mis en garde Ramaphosa et l’ANC sur le fait que la signature de la loi sur l’expropriation, ainsi que l’application des lois raciales existantes du pays, auraient de graves conséquences négatives sur la confiance des investisseurs en Afrique du Sud.
RDC – Ville après ville, les rebelles du M23 et leurs alliés rwandais poursuivent leur avancée, infligeant une série de défaites aux forces congolaises, au grand désarroi des populations de l’Est de la RDC. À Goma, capitale du Nord-Kivu désormais sous leur contrôle, la vie tourne au ralenti. Les exactions des groupes armés ont causé plus de 3 000 victimes, selon l’ONU, qui a une fois de plus appelé à une désescalade. Depuis le 21 janvier 2025, plusieurs centaines de milliers de personnes ont fui les zones de combat dans la province du Nord-Kivu. Un afflux des blessés a provoqué une saturation des hôpitaux et structures sanitaires dans la ville de Goma. Pendant ce temps, les combats continuent de faire rage sur le terrain. Selon des représentants de la société civile et des habitants interrogés par l’Associated Press, les rebelles ont pris le contrôle de la cité Nyabibwe, située à 96 kilomètres de Bukavu, la capitale provinciale du Sud-Kivu.
RDC – Tandis que le bilan humain s’alourdit à Goma, en République démocratique du Congo, les travailleurs de la Croix-Rouge poursuivent l’inhumation des victimes des récents combats. Selon le ministre congolais de l’Intérieur, 2 000 corps auraient été enterrés, alors que l’OMS recense au moins 900 morts. Soutenu par le Rwanda, le groupe paramilitaire M23 revendique le contrôle de Goma et prévoit d’y instaurer une administration. À la suite d’affrontements meurtriers, les rebelles ont annoncé un cessez-le-feu unilatéral dans la région à partir de mardi 4 février pour raisons humanitaires.
RDC – L’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) de la RDC, Corneille Nangaa, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par l’auditorat militaire. Dans un communiqué, l’avocat général près la Cour militaire de Kinshasa/Gombe a ordonné son arrestation en tout lieu et sa remise aux autorités compétentes. Il est poursuivi pour les massacres commis par ses alliés du M23 dans la province du Nord Kivu et plus récemment dans le Sud Kivu. Ce n’est pas la première fois que Corneille Nangaa est visé par la justice congolaise. En août 2024, il avait été condamné à la peine de mort pour sa participation à la rébellion du M23, et la cour avait ordonné la confiscation de ses biens au profit de l’État congolais.
Voilà lectrices & lecteurs du monde, ce sera tout pour aujourd’hui, mais pendant que des pays sont en guerre, avec des êtres humains vivant dans la peur, d’autres vivent dans la quiétude de foyers sereins. C’est vraiment navrant qu’au 21ème siècle des hommes se conduisent comme les barbares d’Attila, le roi de Huns, souverain barbare le plus célèbre et l’un des chefs de guerre le plus cruel de tous les temps, celui dont on disait que l’herbe ne repoussait plus là où le sol avait été foulé par son cheval. Mais quand on réfléchit bien de tout temps, les guerres ont fait rage pendant des décennies et ce dans le monde entier, cela pour une histoire de pouvoir et d’argent. Alors moi franchement tout cela me dépasse !! Je vous retrouverais demain, en attendant, je vous souhaite une très bonne journée dans la paix.
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Paola