Bonjour à toutes & tous, alors aujourd’hui n’est pas coutume, je me dois de parler de ce qui s’est passé le 7 janvier 2015 en France. Tout le monde se rappelle ce jour, où des terroristes ont attaqué le journal « CHALIE HEBDO », notre journal satirique, aussi je vais vous relater les faits tel qui se sont déroulés ce jour là.
Le matin du 7 janvier 2015, comme chaque mercredi à 10 h 30, débute la conférence de la rédaction hebdomadaire de Charlie Hebdo.
Deux hommes cagoulés et habillés de noir, armés de kalachnikov entrent au numéro 6 de la rue Nicolas-Appert, croyant être les locaux de la rédaction de Charlie Hebdo.
Ils y trouvent une entreprise audiovisuelle, « l’Atelier des archives ». Le siège du journal Charlie est en réalité au numéro 10, un immeuble anonyme où il était installé depuis le 1er juillet 2014. Constatant leur erreur, les deux hommes menacent les employés présents, en tirant à travers une porte vitrée, pour obtenir la bonne adresse.
Vers 11 h 25, arrivés au numéro 10, les terroristes tirent en direction de deux cadres de la société Sodexo, chargés de la maintenance de l’immeuble qui se trouvaient dans la loge de la concierge de l’immeuble, tuant l’un d’entre eux ; ils trouvent ensuite dans l’escalier la dessinatrice Coco qui partait chercher sa fille. Les deux hommes la prennent en otage en exigeant que la dessinatrice les conduise aux bureaux du journal. Elle se trompe d’étage et les emmène au premier étage, alors que la rédaction se trouve au deuxième. Un temps perdus entre les étages, les terroristes menacent un occupant croisé dans l’escalier, puis finissent par trouver le bon palier ; ils obligent alors Coco, sous la menace d’une arme, à faire le code d’ouverture de la porte blindée qui donne accès à la rédaction, puis pénètrent dans les bureaux du journal à 11h33.
Les deux hommes entrent d’abord dans le premier bureau situé après l’entrée de la rédaction, celui où se trouve Simon Fieschi, le webmaster du journal, Les terroristes font feu deux fois sur ce dernier, le blessant grièvement. Les personnes réunies dans la salle voisine pour la conférence de rédaction, sont alertées par le bruit mais n’ont pas le temps de réagir. Le policier Franck Brinsolaro chargé de la protection de Charb sort son arme en disant « C’est pas normal, ça » et intime aux journalistes de ne pas bouger de façon anarchique. Il est abattu par les frères Kouachi, qui font irruption dans la pièce. Selon le témoignage des journalistes, Laurent Léger et Sigolène Vinson, l’un d’eux crie alors « Allahu akbar » Ils commencent par demander où Charb le dessinateur, mais aussi directeur de la publication du journal, puis abattent ce dernier après l’avoir identifié. Ils déclarent ensuite, d’après les témoignages des survivants, « Vous allez payer car vous avez insulté le Prophète », avant de tirer au coup par coup sur le reste de l’assistance, tuant neuf autres personnes : sept autres membres de la rédaction, un invité et le policier Franck Brinsolaro. Après le massacre, l’un des tueurs dit à Sigolène Vinson, qui est indemne, qu’il ne la tue pas car « on ne tue pas les femmes » (ils venaient pourtant de tuer Elsa Cayat et lui intime de « lire le Coran », avant de quitter les lieux à 11 h 35.
Mais les faits ne s’arrêtent pas là, ils sortent de l’immeuble en continuant à faire feu et en criant « Allahu akbar ». En sortant, ils se retrouvent face à une patrouille de police à vélo, sur laquelle ils tirent, faisant un blessé, la scène étant filmée par un témoin. Ils crient à plusieurs reprises « On a vengé le prophète Mohammed » avant de regagner leur voiture, stationnée devant l’immeuble, au bout de la rue Nicolas-Appert, à l’angle de l’allée Verte. Ils rechargent alors avec un calme relatif leurs armes.
Selon le procureur de Paris, les assassins prennent ensuite la fuite à bord de leur véhicule. Ils empruntent l’allée Verte; une voie à sens unique, sur quelques dizaines de mètres et se retrouvent face à une voiture de police qui arrive dans l’autre sens ; ils s’arrêtent un instant, ouvrent leurs portières et tirent debout à plusieurs reprises, sans faire de blessé. La voiture de police parvient à faire marche arrière sur toute la longueur de la rue déserte jusqu’au boulevard Richard-Lenoir, laissant le passage aux fuyards, dont le passager continue à tirer par sa vitre ouverte. Enfin, ils se retrouvent face à une troisième patrouille constituée de deux policiers, à vélo également, un peu plus loin sur le boulevard Richard-Lenoir. L’un des deux policiers, probablement Ahmed Merabet, leur fait face et tire en direction de la voiture à partir de sa position sur le trottoir de gauche du boulevard. Les deux assaillants sortent de leur véhicule munis chacun de kakachnikov, ouvrent le feu et blessent Ahmed Merabet qui tombe sur le trottoir. L’un des assassins s’approche de lui en criant « Tu voulais nous tuer ! ». Le policier lève une main en disant « Non, c’est bon », mais le terroriste l’achève à bout portant d’une balle dans la tête.
Les deux terroristes regagnent ensuite leur véhicule en criant à nouveau, avec un doigt levé au ciel (adresse à Allah), « On a vengé le prophète Mohammed ! » ; ils lancent également « On a tué Charlie Hebdo ! ». Avant de monter dans le véhicule, le passager récupère une de ses chaussures qui avait été perdue près de la portière environ trente secondes plus tôt au moment de la descente puis la voiture redémarre en trombe. Pris en chasse par la police, les tueurs percutent un véhicule place du Colonel Fabien blessant la conductrice. Ensuite, les deux hommes abandonnent leur voiture à hauteur du 45 rue de Meaux, qui s’est encastrée dans un plot devant une boulangerie, puis ils menacent un automobiliste et lui volent sa Renault clio. Au propriétaire de la voiture devant lequel ils se présentent à visage découvert, et qui les décrit comme calmes et posés ils déclarent « Si les médias t’interrogent, tu diras : « c’est Al-Qaïda au Yémen ». Ils se dirigent ensuite vers la porte de Pantin et c’est à cet endroit que les policiers perdent leur trace à cet endroit.
Alors la question que je me pose encore aujourd’hui, comment peut-on assassiner pour une simple image ? Comment peut-on se servir d’une religion pour tuer des êtres humains, et je suis persuadée que ces hommes n’ont fait que survoler le Coran, car tous les livres Saint (Bible, Coran, Torah, et même le Bhagavad-Gita prône l’amour entre les humains et la paix et n’ont même jamais appris l’origine des religions. Comment peut-on être aussi stupide pour ne pas comprendre cela.
La liberté d’expression est en danger, notre République est en danger, nos journalistes sont en danger, mais si ce jour là Charlie est tombé, d’autres Charlie se lèvent pour faire entendre leurs voix et contrairement à ce que peuvent penser certains(es), les êtres humains, croyants de tous bords n’hésitent pas à dire que la place des assassins est en prison et nous nous devons le crier haut et fort n’en déplaise à beaucoup qui préfèrent que nous parlions doucement de nos valeurs et de nos traditions.
Nous n’avons pas à ménager la susceptibilité de personnes qui envahissent des terres qui ne sont pas les leurs, qui veulent nous imposer leurs points de vu, alors que nous les accueillons avec respect sans distinction. Alors encore aujourd’hui et toujours :
JE SUIS CHARLIE !
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Paola