Afrique – L’actu en bref
Bonjour à toutes & tous, une nouvelle semaine commence et ce matin j’ai à nouveau survolé les actualités africaines sur divers sites internet, et je vous en ai fait un condensé depuis le 12 décembre à aujourd’hui, sachant que très peu de personnes ont le temps de lire des articles complets, surtout le lundi, mais les gros titres vous permettre d’être au courant de ce qui peut se passer ailleurs que sur votre sol.
ZIMBABWE – Le Sénat zimbabwéen a approuvé un projet de loi visant à abolir la peine de mort. Cette décision constitue une étape clé dans l’abandon de cette loi utilisée pour la dernière fois au Zimbabwe il y a près de 20 ans. Ce pays d’Afrique australe pratique la pendaison et a exécuté quelqu’un pour la dernière fois en 2005, en partie parce qu’à un moment donné, personne n’était disposé à assumer la fonction de bourreau de l’État, ou de bourreau. Le président Emmerson Mnangagwa, qui dirige le Zimbabwe depuis 2017, a publiquement exprimé son opposition à la peine capitale. Il a cité sa propre condamnation à mort qui a été remplacée par dix ans de prison – pour avoir fait exploser un train pendant la guerre d’indépendance du pays dans les années 1960.
Il a eu recours à l’amnistie présidentielle pour commuer des condamnations à mort en peines de prison à perpétuité. Actuellement le Zimbabwe compte plus de 60 prisonniers dans le couloir de la mort.
NAMIBIE – Les élections du 27 novembre, remportées par Netumbo Nandi-Ndaitwah, la première femme élue présidente, continuent de susciter des contestations. L’Independent Patriots for Change (IPC) et le Landless People’s Movement (LPM), deux partis d’opposition, ont obtenu une décision de justice leur permettant d’examiner les résultats détaillés du scrutin. Les opposants dénoncent des irrégularités. Le tribunal a donc autorisé l’opposition à consulter des documents clés, tels que le nombre de votes enregistrés chaque jour dans chaque bureau de vote. Le SWAPO, parti au pouvoir depuis 34 ans, rejette ces accusations, affirmant que l’élection a été juste et transparente. Cependant, si des irrégularités sont confirmées, l’opposition pourrait demander l’annulation des résultats ou la tenue de nouvelles élections. L’inspection des données, prévue la semaine prochaine, pourrait donc jouer un rôle déterminant pour l’avenir politique du pays.
GUINÉE – La période de transition ira au-delà du 31 décembre. Un glissement, aux antipodes de l’engagement pris devant la Communauté économique des états d’Afrique de l’Ouest. Mais assumé par le pouvoir. Les autorités guinéennes justifient leur décision par les contraintes liées à l’exécution de la charte de transition. La machine serait encore à la phase de la ‘’refondation’’ de l’État. Le calendrier vers un retour des civils au pouvoir semble avoir été rangé dans les tiroirs. Le référendum pour la nouvelle constitution se fait toujours attendre. Alors que le vote de la nouvelle loi fondamentale conditionne la tenue de l’élection présidentielle initialement prévue en 2025. Suffisant pour susciter les inquiétudes de l’opposition. Et accuse le pouvoir de mener une campagne de promotion de la candidature du général Mamadi Doumbouya. Les opposants promettent de ne pas reconnaitre la junte au pouvoir à partir du 31 décembre en appelant la population à descendre dans la rue pour obtenir le départ des militaires.
MALI – Les forces armées maliennes et le groupe Wagner, soutenu par la Russie, ont délibérément tué au moins 32 civils, dont sept lors d’une attaque de drone, en ont kidnappé quatre autres et ont brûlé au moins 100 maisons dans des villes et villages du centre et du nord du Mali depuis le mois de mai, a déclaré l’organisation de défense des droits de l’homme. Human Rights Watch a également accusé les groupes djihadistes de la région d’avoir exécuté sommairement au moins 47 civils et déplacé des milliers de personnes depuis juin. Les groupes ont brûlé des milliers de maisons et pillé le bétail, qui est essentiel à la survie des communautés nomades de la région. Le Mali, comme le Burkina Faso et le Niger, lutte depuis plus d’une décennie contre une insurrection menée par des groupes djihadistes, dont certains sont alliés à Al-Qaïda et au groupe État islamique. À la suite de coups d’État militaires dans ces trois pays ces dernières années, les juntes au pouvoir ont expulsé les forces françaises et se sont tournées vers les unités mercenaires russes pour obtenir une assistance en matière de sécurité.
LIBYE – Des réservoirs de la raffinerie de Zawiya ont été gravement endommagées dimanche par des affrontements entre groupes armés qui font rage dans son périmètre.
Selon l’annonce faite par la compagnie nationale des pétroles. La NOC précise dans un communiqué que les incendies provoqués par les combats sont très préoccupants et s’inquiète de la propagation potentielle de fumées dangereuses. Tout en appelant le gouvernement libyen à prendre des mesures pour protéger ses installations.
Située dans l’ouest du pays, elle traite le pétrole brut provenant du vaste champ de Sharara, l’un des plus importants de Libye. La raffinerie de Zawiya traite environ 120 000 barils de pétrole brut par jour.
Ce sera tout pour aujourd’hui chers(es) lectrices & lecteurs du monde, je vous retrouverais demain, pour le moment, je vous souhaite à vous et aux vôtres un excellent début de semaine et une belle journée remplie de choses positives.
Prenez bien soin de vous et des personnes qui vous entoure, surtout en ces temps difficiles pour tout un chacun, car on ne sait jamais de quoi demain sera fait.
Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété, ni celles du site.
Paola
A propos Paola
Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola" mon second prénom
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