Bonjour à toutes & tous, allez une nouvelle semaine commence et nous avançons tranquillement vers la fin 2024 qui n’a pas été propice à beaucoup de personnes dans le monde, néanmoins, il faut continuer d’avancer et essayer de s’informer sur ce qui se passe un peu partout, et bien entendu dans les pays africains.
C’est pourquoi, après avoir navigué sur le net, sur africanews et d’autres journaux d’informations d’Afrique comme RFI ou Jeune Afrique, je vous ai fait un condensé des infos, puisque le lundi en général les gens disposent de peu de temps pour éplucher tous les hebdomadaires et les journaux locaux. Nous commençons par le :
MOZAMBIQUE – Des manifestations contre les résultats de l’élection présidentielle, remportée par Daniel Chapo du Frelimo avec 71 % des voix, ont été interdites par le ministre de l’Intérieur, Pascoal Ronda. Ces manifestations, débutées en octobre à Maputo, ont dégénéré en affrontements violents. La police, utilisant des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc, a dispersé des manifestants bloquant des routes et allumant des feux. Venâncio Mondlane, principal opposant, accuse le Frelimo, au pouvoir depuis 1975, d’avoir truqué le scrutin. Ces troubles ont causé au moins 18 morts selon Human Rights Watch, bien que certaines sources avancent plus de 30 victimes. La répression s’intensifie. Deux journalistes sud-africains couvrant les troubles ont été arrêtés, et les autorités ont restreint l’accès à internet, une mesure dénoncée par Human Rights Watch. Venâncio Mondlane, en fuite depuis le meurtre de son avocat, dit craindre pour sa sécurité.
GABON – Samedi, les électeurs gabonais se sont rassemblés devant les bureaux de vote de Libreville, la capitale, pour participer à un référendum sur l’adoption d’une nouvelle constitution. Ce scrutin intervient plus d’un an après le renversement par l’armée du président de longue date, marquant un tournant pour ce pays d’Afrique centrale riche en pétrole. Près d’un million de citoyens sont appelés à se prononcer sur le projet de constitution, qui propose des réformes profondes visant à limiter les régimes dynastiques et à encadrer les transferts de pouvoir. Pour être adopté, le texte doit obtenir plus de 50 % des suffrages exprimés. Le projet de constitution prévoit un mandat présidentiel de sept ans, renouvelable une seule fois, remplaçant la charte actuelle qui est de cinq ans renouvelables indéfiniment. Parmi les autres réformes majeures, le texte interdit aux membres de la famille d’un président en fonction de lui succéder et supprime le poste de Premier ministre.
SÉNÉGAL – Près de 7.4 millions d’électeurs inscrits, sur une population de 18 millions d’habitants, étaient attendus dans les urnes hier dimanche 17 novembre. Le Sénégal s’est rend hier aux urnes pour des élections législatives anticipées, un événement crucial pour définir la composition des 165 sièges de l’Assemblée nationale pour les cinq prochaines années. Le système électoral sénégalais, avec sa particularité, combine deux modes de scrutin distincts pour élire les 165 députés de l’Assemblée nationale.
Ainsi, 105 sièges sont attribués via un scrutin majoritaire de liste dans les différentes circonscriptions, tandis que les 60 sièges restants sont désignés selon un scrutin proportionnel, permettant une meilleure représentation des diverses forces politiques.
TCHAD – Dans les camps de déplacés au Tchad, plusieurs femmes soudanaises ont rapporté avoir été victimes d’exploitation sexuelle par des agents de sécurité et des travailleurs humanitaires, souvent en échange de biens de première nécessité ou d’argent.
La grande majorité des personnes réfugiées dans ces camps sont des femmes. Beaucoup de victimes n’ont pas le courage de témoigner, et celles qui acceptent de le faire , le font souvent dans le plus grand secret par crainte de représailles.
Malgré les efforts du HCR, les ressources et les mesures de soutien restent limitées, ce qui rend difficile la protection et l’accompagnement adéquat des femmes vulnérables dans les camps de réfugiés. Un constat partagé par une responsable de l’organisation onusienne.
Ali Mahamat Sebey, préfet de la région, a affirmé que la police n’était pas autorisée à pénétrer dans les camps et a rejeté les allégations d’exploitation, les qualifiant de fausses. Cependant, il a reconnu que l’afflux croissant de déplacés rendait difficile la protection de tous
NIGER – Des dizaines de manifestants ont envahi les rues de Niamey, capitale du Niger, samedi, en réponse à l’appel lancé par des organisations de la société civile.
Cette mobilisation fait suite à une déclaration commune de plusieurs associations et groupes civiques, dénonçant des tentatives présumées de déstabilisation dont le pays serait la cible. Le contexte de cette manifestation est marqué par l’arrestation récente d’un ressortissant français à Niamey, accusé d’espionnage et soupçonné d’appartenir à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), les services de renseignement français. Cet incident a amplifié les tensions et ravivé les soupçons envers des ingérences extérieures. Bien qu’affirmant leur engagement pour la souveraineté du Niger, les manifestants reconnaissent que cette lutte sera longue et semée d’embûches.
Ils appellent les autorités militaires à intensifier les efforts pour assurer le développement militaire et économique du pays. L’objectif est clair : garantir que le Niger ne soit plus vulnérable à des ingérences étrangères et plus particulièrement la France ou à une éventuelle recolonisation.
Voilà chers(es) lectrices & lecteurs du monde, ce sera tout pour aujourd’hui. Je vous retrouverais demain, en attendant je vous souhaite à toutes & tous un agréable début de semaine et une belle journée remplie de sérénité et de paix.
Prenez bien soin de vous et des personnes qui vous entoure.
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Paola