Bonjour lectrices & lecteurs du monde, aujourd’hui nous allons faire une rétrospective dans le temps et nous reculons de vingt années.
En effet c’est le 06 novembre 2004 qu’à eu lieu de bombardement de Bouaké.
Revenons donc sur les faits : Le bombardement de Bouaké est un affrontement armé au cours duquel les forces aériennes ivoiriennes bombardent des forces françaises de l’opération Licorne, occasionnant dix tués et 40 blessés.
Cette attaque est un épisode-clé de la crise politico-militaire en Côte d’Ivoire et comporte encore de nombreuses zones d’ombre.
C’est à 13h15 exactement le deux Soukhoï Su-25 de l’armée de l’air ivoirienne effectuent un bombardement du lycée français René Descartes de Bouaké dans le centre de la Côte d’Ivoire qui servait de base à l’armée française. Ces avions étaient pilotés par deux pilotes biélorusses assistés chacun de copilotes ivoiriens.
Le bilan est de neuf morts et 38 blessés parmi les soldats français, et d’un mort (agronome américain membre d’une ONG) ainsi que 2 blessés (français) parmi les civils.
Déroulement des opérations : Le 6 novembre 2004 en début d’après-midi, les deux Soukhoï Su-25 décollent de l’aéroport de Yamoussoukro, a priori pilotés par deux pilotes biélorusses, Boris Smahine et Youri Souchkine, secondés par deux copilotes ivoiriens, le lieutenant-colonel Ange Gnanduillet et le lieutenant Patrice Oueï.
Vers 13 h 20, ils effectuent un premier passage de reconnaissance au-dessus du lycée français René Descartes de Bouaké où l’armée française a installé une base, avec plusieurs centaines de militaires et une soixantaine de blindés sous le commandement du colonel Patrick Destremau. Puis l’un des deux avions plonge en piqué et lâche ses roquettes sur le foyer. Le bombardement, dans lequel sont lancées au moins 4 roquettes, fait dix morts (dont 9 soldats français et un civil américain) et 40 blessés (dont 38 soldats français et 2 civils français). Il s’agit du plus lourd bilan pour l’armée française depuis l’attentat dit « du Drakkar au Liban en 1983. Les familles des défunts ainsi que les victimes blessées se sont rassemblés au sein d’une association : l' »Association commémorative Descartes Bouaké du 06 novembre 2004 ».
Une heure après l’attaque sur le camp des forces françaises, des combats éclatent entre les militaires français et ivoiriens pour le contrôle de l’aéroport d’Abidjan, essentiel pour la France dans la perspective d’établir un pont aérien.
Ce même jour, le 6 novembre 2004, Charles Blé Goudé lance un appel à la télévision ivoirienne peu de temps après le bombardement des positions françaises par les Forces armées nationales de la Côte d’Ivoire (FANCI) et la riposte française. Les partisans du président ivoirien s’attaquent en représailles aux ressortissants français à Abidjan et plusieurs milliers de Français sont évacués en catastrophe du pays.
Une enquête judiciaire est ouverte en 2005 par le tribunal des armées de Paris pour assassinats.
En 2016, la juge d’instruction française Sabine Kheris, chargée du dossier depuis 2012 (et la quatrième juge depuis le début de la procédure), demande le renvoi devant la Cour de justice de la République des anciens ministres, tels Dominique de Villepin, Michèle Alliot-Marie ainsi que Michel Barnier (premier ministre de la France actuellement) suspectés d’avoir agi délibérément pour soustraire à la justice des mercenaires biélorusses suspectés d’être responsables de l’attaque contre les forces françaises. Comme tout le monde accuse tout le monde et chacun renvoie la balle chez le voisin, à l’heure d’aujourd’hui c’est une affaire irrésolue avec le banc des accusés toujours resté vide lors du procès, surtout que tout a été fait pour que la vérité ne soit pas connue !!
Aura t’on un jour des réponses aux questions posées, Dieu seul le sait !!!
Néanmoins nous avons toutes & tous le devoir de mémoire et nous nous devons d’exposer les choses aussi clairement que possible, sans parti pris, puisque de toutes façons ce sont toujours des innocents qui paient le prix fort de la folie des hommes de pouvoir !!
Ce sera donc tout pour aujourd’hui, je vous retrouverais demain, en attendant je vous souhaite à vous et aux vôtres un agréable mercredi remplit de joie et de sérénité.
Prenez soin de vous et des personnes qui vous entoure
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Paola