Bonjour lectrices & lecteurs du monde, en ce jeudi matin, nous allons parler « d’un fait divers ». Beaucoup de gens le savent en Afrique certains fleuves sont extrêmement dangereux et encore une fois des gens sont morts lors d’un accident de bateau.
En effet, un accident de bateau est survenu ce week-end sur la rivière Lukeni, dans l’ouest du Congo. Il y a au moins 20 morts et des centaines de disparus. Ce naufrage s’est produit dans la nuit de dimanche à lundi sur le territoire de Kutu, dans la province de Maï-Ndombe.
L’embarcation HB Jésus-Christ, arrivait en provenance d’Oshwe et en route pour la cité de Nioki. Arrivée au village Tolo dimanche à 18 heures,la baleinière a tenté de naviguer de nuit pour atteindre sa destination. C’est à 19 heures que l’embarcation, en bois, a heurté des troncs d’arbres sous l’eau, se renversant complètement.
Il s’agit du dernier accident de bateau mortel dans ce pays d’Afrique centrale, où la surcharge est souvent à l’origine du problème, notamment en juin lorsqu’un bateau surchargé a coulé près de la capitale et 80 passagers ont perdu la vie.
Lors du dernier accident, le bateau en bois motorisé transportait environ 300 passagers, j’en avais déjà parlé sur le site et il naviguait de nuit lorsqu’il a percuté une barge coulée, a déclaré Jacques Nzenza Mongie, l’administrateur du territoire de Kutu, lors d’une conférence de presse. Au moins 20 cadavres ont été retrouvés lors des recherches mardi, a déclaré Mongie à l’Associated Press. 46 autres personnes ont été secourues et des centaines sont toujours portées disparues. Il précise que ce bilan pourrait être revu à la hausse, car les pêcheurs des villages environnants continuent de découvrir des corps. Et 128 rescapés ont été enregistrés jusqu’à la soirée de mercredi.
Il faut quand même comprendre que la navigation de nuit est illégale au Congo, et une commission provinciale est actuellement sur le site de l’accident pour déterminer qui en est responsable, a déclaré mardi le gouverneur Lebon Nkoso Kevan de la province de Maï-Ndombe. Mais à mon avis, le propriétaire et capitaine de ce bateau en est entièrement responsable, et il est évident que la surcharge est avant tout une histoire de profits. Tout le monde sait que si un bateau ou quelconque embarcation peut contenir que 100 personnes (sans compter les bagages) elle peut pas en contenir 300 !!!!
Les autorités congolaises ont souvent mis en garde contre les surcharges et promis de punir ceux qui violeraient les mesures de sécurité du transport maritime.
Maintenant il y aura t’il des suites judiciaires ? Là est la question ! Néanmoins, L’équipe dépêchée par le gouvernement provincial a placé en détention le commissaire fluvial et le commandant de la police fluviale du village Tolo, situé en amont du lieu du drame, suite aux investigations menées. Seulement en Afrique, les procédures juridiques sont tellement lentes et les africains tellement fatalistes qu’une impunité risque de laisser le monde tranquille et ces deux messieurs resteront en prison sans même avoir de procès et ce trafic continuera, malheureusement pour une histoire de gros sous, car il est évident que plus il y a de passagers, plus l’argent rentre dans les caisses des capitaines de baleinières et des autorités à qui on graisse la main.
Nous présentons nos condoléances à toutes les familles endeuillées.
Sur ce je vous retrouve demain, en attendant, je vous souhaite une agréable journée remplie de partage, de sérénité et de paix.
Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété, ni celles du site
Paola