Bonjour à toutes & tous, alors ce matin je vais parler d’évènements qui se sont passés un 14 août en Afrique. Il est important à mon sens d’en parler parce que la plupart du temps ces moments là ne sont pas marqués dans les livres d’histoire, ni même appris sur le banc des écoles, qu’elles soient primaires ou secondaires.
MAROC – C’est le 14 août 1844 que s’est déroulé la bataille d’Isly
Dernière bataille ayant lieu dans le cadre de l’expéditions française au Maroc ; les troupes françaises sortent victorieuses de l’affrontement. Les pertes en hommes des Marocains furent de 800 morts.
La bataille d’Isly du , près d’Isly à la frontière algéro-marocaine, est un conflit militaire opposant les troupes françaises aux armées marocaines, menée par le prince Moulay Mohammed et constituée principalement des volontaires issus de la grande confédération tribale berbère des Béni-Snassen, et des tribus Ahl Angad et Bni Oukil. Elle est liée à la lutte des français contre Abdelkader ibn Muhieddine qui rejoint l’armée marocaine et se solde par un repli des troupes marocaines demandé par le sultan à la suite des bombardements de Tanger et de Mogador par la Marine française.
Après trois années de guérilla, Abd el-Kader se rendit à Lamoricière en 1847
CENTRAFRIQUE – 14 août 1969 : La République centrafricaine a été proclamée par Jean-Bédel Bokassa qui a renversé le président David Dacko
Jean-Bedel Bokassa, né le à Bobangui est un homme d’État et militaire centrafricain qui fut le deuxième président de la République centrafricaine à partir de 1966, à la suite du coup d’État de la Saint Sylvestre avant de se faire proclamer empereur sous le nom de Bokassa 1er en 1976. Son titre complet était « Empereur de Centrafrique par la volonté du peuple centrafricain, uni au sein du parti politique national », le MESAN. Sa tenue, la cérémonie de son couronnement et son régime étaient largement inspirés du règne de Napoléon 1er. Il met en place une politique très répressive dans tout le pays.
ZIMBABWE – 14 août 1980 : Le Zimbabwe a été admis aux Nations Unies, marquant une étape importante dans son intégration internationale après son indépendance en 1980.
BURKINA FASO – C’est le 14 août 2017 qu’un attentat à Ouagadougou fait au moins 20 morts. Le , entre 21h15 et 21h30, heure locale, deux jeunes hommes armés de fusils AK-47 arrivent à moto devant le café-restaurant Istanbul sur l’avenue Kwame-krumah à Ouagadougou la capitale du Burkina Faso, à 200 ou 300 mètres du café-restaurant Cappuccino, visé déjà par un autre attentat en janvier 2016.
Le café retransmet alors un important match de football et un anniversaire y est célébré. Les djihadistes commencent par tirer sur la terrasse puis entrent dans le bâtiment.
Des policiers arrivent sur les lieux de l’attaque dès 21 h 30. Des gendarmes de l’Unité spéciale d’intervention de (USIGN) interviennent et échangent des tirs avec les assaillants. À 22 heures, l’armée, la police et la gendarmerie burkinabè sont sur place. L’assaut est lancé par les forces d’intervention burkinabè à 22h15. Les terroristes se retranchent alors dans les étages supérieurs. Les deux assaillants sont tués : l’un aurait été abattu vers deux heures du matin et l’autre vers 3 heures. L’opération s’achève entre 4 et 5 heures du matin ; 40 personnes ont été délivrées. En plus des deux assaillants, l’attaque fait 19 morts.
Toujours le 14 août 2017, 14h heure locale, une autre attaque est menée par un groupe de djihadistes à Tombouctou au MALI contre la MINUSMA fait 13 morts et des blessés.
Ces derniers équipés de grenades et de fusils AK-47 ouvrent le feu sur les gardes de sécurité maliens dès qu’ils atteignent l’entrée du camp. Au moins deux assaillants parviennent à pénétrer à l’intérieur du camp, mais ils sont abattus par les casques bleus, appuyés par l’armée malienne et des hélicoptères de la force Barkhane.
Ce lundi d’été, une partie du personnel onusien est en congé lorsqu’un commando pulvérise au lance-roquettes le poste d’entrée du quartier général de la force internationale, tue cinq sentinelles et pénètre à l’intérieur du sanctuaire.
Visiblement bien renseigné, il neutralise le serveur du centre de télécommunication, se dirige vers le restaurant et rafale au passage le bureau du chef de la mission. Les six terroristes sont abattus avant d’avoir pu commettre un massacre. L’épisode sanglant connaît son épilogue dans la nuit à la morgue, où deux hommes armés cherchent à récupérer les cadavres de leurs compagnons.
Voilà mes chers(es) lectrices & lecteurs, ce sera tout pour aujourd’hui et comme demain nous sommes férié, il n’y aura pas d’article, je vous retrouverais donc vendredi, en attendant, je vous souhaite un agréable mercredi et je vous quitte sur cette citation :
« Nous gagnerions plus de nous laisser voir tels que nous sommes, que d’essayer de paraître ce que nous ne sommes pas ». François de la Rochefoucauld
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Paola