Bonjour à toutes & tous, alors aujourd’hui, je vais vous parler du peuple Maassaïs, et plus particulièrement ceux de la Tanzanie.
Les Maasaï sont les plus méridionaux des locuteurs de langues nilotiques et sont directement apparentés aux Turkana et aux Kalenjin vivant près du lac Turkana dans le nord du Kenya. La tradition orale maasaï et les données archéologiques indiquent qu’ils ont migré depuis le nord jusqu’au sud. Une partie importante des terres maasaï a été conquise par les colons britanniques et allemands à la fin du 19ème siècle, aidés par la peste bovine et la variole, ensuite par les ethnies africaines dominantes avec l’aide du gouvernement lors de l’indépendance. Une partie des terres a également été transformée en réserves et en parcs nationaux tels Amboleli, Nairobi, Masai Mara, Samburu, Nakuru, Manyara, Ngorongoro, Serengeti et Tsavo).
Les Maasaï sont semi-nomades et ont une économie pastorale exclusive. Ils ont résisté aux incitations des gouvernements kényan et tanzanien visant à leur faire adopter un mode de vie plus sédentaire et à adopter l’agriculture. Ils ont acquis le droit de faire pâturer leur bétail dans de nombreux parcs des deux pays et ignorent régulièrement les frontières lorsqu’ils déplacent leurs grands troupeaux de bétail à travers la savane lors des changements de saison. Leur résistance a contribué à générer une vision romantique du mode de vie maasaï, considéré comme un exemple d’harmonie avec la nature.
Leur conservatisme est sans doute également à l’origine de l’attrait qu’ils exercent sur les touristes occidentaux. Les Maasaï vivent encore dans les réserves de faune dont ils sont les premiers organisateurs. Ne chassant pas, sinon le lion pour des rites d’initiation, ils ont préservé les animaux sauvages et leurs feux ont transformé une brousse peu pénétrable en un tapis régulier d’herbes basses.
Les réserves n’ignorent pas le surpeuplement animalier et touristique, surtout à Amboseli, proche de Nairobi, qui offre en prime aux visiteurs la superbe toile de fond du Kilimandjaro. Le Kenya connaît aussi et malheureusement les méfaits du braconnage.
Les estimations des populations maasaï du Kenya et de Tanzanie varient d’une source à l’autre. Elles sont rendues délicates par le nomadisme et le fait que les groupes puissent circuler très librement à travers la frontière. Selon les sources, la population maasaï serait comprise entre 300 000 et 880 000 personnes.
Au Kenya, 841 622 Maasaï ont été dénombrés lors du recensement de 2009
Les Maasaï se répartissent en cinq groupes : les Arusha, les Baraguyu, les Kisongo, les Purko et les Samburu. Une population maasaï importante s’est établie dans les districts de Narok, Trans Mara et Kajiado, dans la province de la vallée du Rift au Kenya.
Les maisons sont construites de la même manière et forment un cercle pour se protéger les uns les autres mais aussi des prédateurs : une pièce principale où se trouve le foyer qui permet de cuire les aliments, chasse les mouches et autres insectes, éclaire le soir et chauffe quand il fait frais, notamment en altitude. Les adultes y dorment sur un grand lit fait de branchage et recouvert de peaux. Une petite pièce est réservée aux jeunes animaux, et une chambre pour l’épouse, propriétaire des lieux qui y dort avec ses bébés et y reçoit son mari ou parfois, son amant.
Chaque famille maasaï possède une dizaine de bœufs, de chèvres et de moutons et chaque bête est marquée d’un signe qui indique à qui elle appartient. Les hommes emmènent leurs troupeaux paître dans la réserve des animaux, pour plusieurs jours. C’est le plus ancien guerrier maasaï qui guide le troupeau à travers la savane. Les Maasaï occupent un territoire aussi longtemps que le bétail peut s’y nourrir.
Comme vous avez pu le lire chers(es) lectrices & lecteurs, ce peuple se déplace au gré de la nourriture pour leurs animaux, ce qui leur permet à eux aussi de vivre sans manquer de pratiquement rien. Ils sont autonomes et ont résisté aux pressions gouvernementales pour vivre de manière à respecter la nature, et l’apprentissage de la vie, c’est la vie elle-même.
Voilà vous savez presque tout, je vous abandonne pour aujourd’hui, je vous retrouverais demain, en attendant, je vous souhaite un agréable vendredi.
Prenez soin de vous et des personnes qui vous entoure.
Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété, ni celles du site.
Paola