Afrique – La petite histoire de Chaka Zoulou


Bonjour à toutes & tous, j’espère que vous avez bien commencé votre nouvelle semaine et comme personnellement je prends quelques jours de congés, j’ai pas envie de vous informer d’actualités, plus ou moins déprimantes que peut-être vous connaissez déjà, alors je ferais ces jours-ci quelques rétrospectives africaines dont personne n’a jamais entendu parler. Aussi en ce mardi, je vais partager avec vous un post trouvé sur la page Facebook de Jean Pierre Folko.
Ce post s’intitule  :
LA PETITE HISTOIRE DE CHAKA ZOULO

Chaka est le fils illégitime de Senzangakona, alors chef des Zoulous. Il naît en 1787.
Lui et sa mère, Nandi, sont bannis par Senzangakona et trouvent refuge chez les Mthethwa. Chaka sert en tant que guerrier sous Dingiswayo, chef des Mthethwa.
Après la mort de Senzangakona en 1816, Chaka accède au trône du peuple zoulou avec l’aide de Dingiswayo.
Chaka est à l’initiative de diverses réformes militaires, sociales, culturelles et politiques, en centralisant les pouvoirs au sein de l’État zoulou et en y pratiquant une véritable hiérarchie. Ses réformes les plus importantes sont celles de son armée, avec des tactiques innovantes ainsi que des nouvelles armes qu’il conçoit lui-même, et de son bras de fer avec les chefs spirituels.

Mémorial sur l’endroit de sa mort à KwaDukuza.

Personnellement je vais compléter que Chaka est le fondateur de la nation zoulou, qui donnera du fil à retordre aux colons boers et aux soldats britanniques lors de la colonisation de l’Afrique australe.
La mère de Chaka, Nandi, était une princesse autoritaire. Elle s’est fâchée avec son mari et avec ses coépouses, c’est pourquoi elle avait été répudiée.
Pour être puissant lorsque Chaka a accédé au pouvoir, il a remodelé son peuple en une armée de métier constituant le pivot de la société, ce qui en bouleverse les structures traditionnelles. Il astreint au service militaire tous ses sujets, et crée même un corps féminin, puis il impose la langue zoulou à ses voisins.
Le déclin de Chaka commencera avec sa tendance de plus en plus affirmée à la tyrannie, qui lui valut l’opposition de son propre peuple. Les circonstances de sa mort, survenue en 1828 sont floues : Chaka serait mort poignardé par ses demi-frères, victime d’un complot orchestré par ses frères et sa tante avec l’aide d’un de ses hommes de confiance, Mbopa.
Ce qu’il faut retenir de Chaka c’est qu’il fut un chef charismatique, un bon stratège et logisticien, fondateur d’une nation de 250 000 personnes, comprenant une armée de 40 000 guerriers, détruisant les tribus voisines autour de lui, en y assimilant les survivants. 

Voilà mes chers(es) lectrices & lecteurs, vous savez presque tout sur ce grand guerrier. Personnellement j’aime bien connaître l’histoire africaine, celle que racontait les griots sous les baobabs en fin de journée, là où tout le monde s’installait pour les écouter religieusement. Chacun laisse des traces de son passé d’une manière ou d’une autre.
Je vous souhaite à toutes & tous un agréable mardi remplit de choses positives.
Prenez bien soin de vous.
Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété, ni celles du site.
Paola

A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola" mon second prénom
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