Bonjour à toutes & tous, j’espère que vous avez passé un très bon week-end de l’Ascensions, mais ce matin nous partons au Bénin, où à cause de la fermeture de la frontière du Niger les prix ont augmenté dans le pays, aussi ce sont plusieurs milliers de Béninois qui sont descendus samedi dans les rues de Cotonou, cette capitale économique, pour protester contre la hausse des prix mais aussi contre des violations des libertés individuelles et syndicales.
Il faut comprendre que la plupart des manifestations avaient été interdites par le gouvernement puisque avant la manifestation de samedi, deux précédentes manifestations organisées fin avril et début mai par les syndicats, avaient été interdites par les autorités et pour disperser la foule, la police avait tiré des gaz lacrymogènes.
Des dizaines de manifestants avaient alors été interpellés et placés en garde à vue, avant d’être libérés pour certains.
C’est donc avec les slogans « On a faim », scandé par les manifestants qui répondaient à l’appel des syndicats, en sillonnant les principales artères de la ville, bien entendu encadrés par les forces de l’ordre que la population a défilé.
Il faut comprendre que les prix ont considérablement augmenté depuis la fermeture de la frontière avec le Niger, qui est le principal partenaire commercial du pays, et ce à la suite d’un coup d’État en juillet 2023, mais également de la fin de la subvention des carburants au Nigeria voisin, où le Bénin s’approvisionne pour sa consommation intérieure.
Le secrétaire général de la Confédération des syndicats des travailleurs du Bénin, Monsieur Anselme Amoussou à fait la déclaration suivante : « Il est grand temps d’exiger une gouvernance moins brutale… et ne plus permettre à une seule personne de décider toute seule de notre destinée », puis il a ajouté : « Le peuple exige une gouvernance plus humble et s’est levé pour lancer un message fort au président Patrice Talon ».
Le président Talon, qualifié de prédateur de leurs libertés par les manifestants munis de pancartes, de banderoles. Les critiques accusent régulièrement le président béninois, Patrice Talon d’avoir opéré un virage autoritaire dans ce pays autrefois salué pour le dynamisme de sa démocratie. Les manifestants quelle que soit leur situations sociale sont sortis comme un seul homme pour faire valoir leurs droits et aussi rappeler au président du pays qu’il a des devoirs envers sa population. Beaucoup de salariés du pays demandent des augmentations de salaire pour faire face à la baisse de leur pouvoir d’achat.
Depuis 2016, le peuple a accompagné la politique de l’Etat, mais avec les réformes que nous subissent les gens travaillant dans l’administration, le pouvoir d’achat s’est amenuisé de jour en jour, alors imaginez ce que peut ressentir un ouvrier !!
En tête de la marche un enseignant, a tenu, lui, à être dans le cortège pour exiger la libération sans condition des travailleurs emprisonnés lors des précédentes manifestations contre la vie chère, manifestations qui je le rappelle avaient été interdites par les autorités béninoises. il fait la déclaration suivante :
« Nous revendiquons la liberté. C’est inadmissible ce qui se passe et nous lançons un appel à leur libération. Celui qui a faim ne peut que crier ».
« Un peuple qui oublie son passé a tendance à le revivre. De 1985 à 1989, les travailleurs ont milité durement pour avoir le droit de revendiquer », soutient un responsable syndical. « De frustration en frustration, cela risque d’exploser un jour. Nous avons besoin de meilleures conditions de vie et de liberté », prévient-il.(Source : BFM Business)
Mais on s’aperçoit que dans beaucoup de pays du monde tout va mal, l’inflation est galopante et on essaie de trouver des excuses à tout ça, jusqu’au jour où les gens n’en peuvent plus de se priver du minimum, de ne pas pouvoir se soigner et finalement quel pays laisseront-ils à leur descendance, là est la question !!!
Voilà ce sera tout pour aujourd’hui, je vous souhaite à toutes & tous un agréable début de semaine même si en France le mauvais temps a fait son retour, mais on fera comme si.
Prenez soin de vous et des êtres qui vous entoure.
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Paola