Bonjour à toutes & tous, comme nos médias nous bassinent avec le froid polaire arrivé en France, il faut savoir que ce n’est pas la première année que nous avons un hiver digne presque du pôle Nord !
En effet depuis des lunes et par période, le froid s’est déjà installé dans notre pays aussi je vais vous faire une rétrospectives de ces moments là.
- 1954 : En janvier-février, une importante vague de froid accompagnée de chutes de neige se révèle meurtrière. Le 1er février, évoquant une femme morte « gelée cette nuit à 3 heures sur le boulevard de Sébastopol » à Paris, l’abbé Pierre lance un appel à la radio: « Mes amis, au secours », demandant notamment « 5.000 couvertures » pour le soir même.
- 1956 : C’est la principale vague de froid de la période 1947-2011, selon Météo France. On comptera 147 morts. Du 1er au 27 février, les températures descendent largement sous le zéro, atteignant durablement -20°C à Paris et jusqu’à -35°C en Corrèze. La neige atteint 1,20 m en Normandie et 50 cm dans le Var.
La moitié des cultures sont détruites. - 1962-1963 : Cet hiver est considéré comme le plus rude du XXe siècle.
Du 12 janvier au 6 février, les températures descendent jusqu’à -30°C.
Le sol, en région parisienne, gèle sur 60 cm. La glace fige les rivières, les canaux, les lacs et même certains fleuves. Le dégel n’arrivera que début mars. - 1978-1979 : Une vague de froid arrive brutalement fin décembre.
La France connaît la plus grande panne d’électricité de son histoire.
La nuit de la Saint Sylvestre transforme la région parisienne en patinoire et la neige atteint 30 cm à Auxerre.
– 1985 : Coup de froid très sévère entre le 3 et le 17 janvier. Il fait -15°C en moyenne, -41°C dans le Jura. Le 20 janvier, on compte 150 morts. - 1996-1997 : Du 23 décembre au 8 janvier, il fait -10°C en Alsace-Lorraine, Bourgogne, Picardie et Haute-Normandie et jusqu’à -23°C dans l’Aube.
Du 2 au 5 janvier, de fortes chutes de neige sur la moitié nord du pays bloquent plusieurs milliers de passagers de la SNCF et d’automobilistes. Le plan ORSEC est déclenché dans le Sud-Est, alors que la Loire est en partie gelée. - 2008-2009: La vague de froid, venue de Russie, débute au lendemain de Noël et va durer jusqu’au 13 janvier. Le 7 janvier, il fait -18°C dans le nord de l’Oise, -15°C au Mans, -9°C dans le centre de Paris.
Une grande partie des Bouches-du-Rhône, dont Marseille, est ensevelie sous 20 à 30 cm de neige. - 2010 : Le mois de janvier est le plus froid des vingt dernières années, selon Météo France (-20°C dans le sud de l’Ile-de-France).
La neige paralyse une grande partie de la France jusqu’à la mi-février.
(Le nombre de morts causés par ces vagues de froid n’est pas toujours connu pour toutes ces années là. Il n’existe pas de statistiques officielles et des décès indirectement dus au froid ont parfois pu être comptabilisés.)
Et si on veut remonter plus loin dans le temps on peut observer les nombreux hivers dont la rigueur extrême marqua les esprits des chroniqueurs du temps qui en consignèrent les effets néfastes sur les populations et les cultures :
ainsi de l’hiver 1141-1142 durant lequel le sol était recouvert de neige du 6 décembre au 2 février
de celui de 1479-1480, les charrettes traversant la Seine, la Marne, l’Yonne et tous leurs affluents
du début de l’année 1544 pendant lequel le vin devait être coupé à la hache
du froid de 1709 congelant l’étang de Thau, en Provence
de l’hiver 1788-1789 durant lequel la masse des glaces obstrua notamment le port de Calais
L’hiver de 1820 n’a été nulle part en France ni soutenu ni long. Une chaleur et une sécheresse insolites le précédèrent. Il commença par de petites gelées, suivies tout d’un coup, du 7 au 9 janvier, d’un froid violent. Le maximum eut lieu presque partout du 11 au 12 ; il produisit à Paris –14°3 ; à Toulouse, -13°8 ; à Viviers, -12° ; à Alais, -12°2 ; à Montpellier, -11°2 ; à Joyeuse, -15° ; à Bordeaux, -8°8 ; preuve qu’il fut plus intense, à proportion, au Midi qu’au Nord.
Mais c’est en Provence principalement qu’il déploya sa rigueur. Le thermomètre descendit à -15°6, et à Marseille en particulier, il marqua jusqu’à –17°5.
Ces rudes gelées ne durèrent guère que huit ou dix jours. Le vrai dégel s’est opéré le 18 janvier. Le froid de cet hiver a tué tous les orangers et compromis plus ou moins les vignes et surtout les oliviers.
L’hiver de 1829 à 1830 a débuté les premiers jours d’octobre. Le froid s’est amendé et exaspéré alternativement à trois reprises. Presque toutes nos rivières se sont gelées deux ou trois fois en totalité ; on les a parcourues de pied ferme aux mois de décembre et de février, notamment la Seine, le Rhin et le Rhône.
Ce n’est qu’au mois d’avril qu’il a cessé de geler. Ce froid, accompagné de neiges, fut aussi rude que prolongé. Des hommes et des animaux moururent de froid, soit dans les campagnes, soit dans les cités. Les travaux des champs restèrent suspendus trois mois entiers ; les oliviers et les vignes ne purent résister à la violence des gelées ;
les arbres fruitiers périrent par centaines, les châtaigniers et les chênes même subirent le sort des vignes et des arbres fruitiers.
Et en allant encore plus loin, en 547, on traversa toutes nos rivières sur !a glace.
Le froid de 763 commence 1er octobre et se prolonge jusqu’en février 764.
De 821 à 822, nos fleuves supportèrent des chariots pendant plus de trente jours.
En 860, les gelées et les neiges durent sans interruption depuis le mois de novembre jusqu’au mois d’avril !!
Alors vous voyez chers(es) lectrices & lecteurs, que ce n’est pas la première fois que le froid sévit en France et que si les journaleux faisaient correctement leurs jobs, les informations qu’ils donnent seraient complètes et pas erronées !!
Voilà, vous savez tout, je vous abandonne pour aujourd’hui, et je vous souhaite à vous et aux vôtres un excellent début de semaine et une belle journée remplie de choses positives. Prenez bien soin de vous.
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Paola