Bonjour à toutes & tous, comme j’avais commencé la semaine, c’est moi qui va la terminer en parlant du farotage et des veillées.
En entrant dans le vif des deux sujets soulevés, il faut définir le farotage comme le fait de verser sur une personne publique ou non de la thune, ceci en public la plupart du temps pendant les cérémonies, les événements.
C’est une façon de gagner les balles pour beaucoup qui en reçoivent et c’est une façon de montrer que l’on a un peu, que l’on a du riz comme ça se dit au sous kwat ( sous-quartier).
La première question ici face à cette nouveauté est de savoir si cette façon de faire est un héritage colonial ?
Les colons le faisaient-ils ou leurs arrières petits enfants actuels le font-ils ?
Sur les veillées mortuaires devenues les meilleurs endroits où se retrouver, rencarder bien sapés comme si on allait au cinéma ou au théâtre, voire à la piscine, ou même à un mariage au Cameroun, Côte d’Ivoire, Nigeria, Ghana, cela en zone chrétienne il faut préciser, est-ce que ceci est du fait de la colonisation ou de la néo colonisation ?
Si tel est le cas; pourquoi les pays comme le Niger, le Mali, tout le Maghreb et même l’Occident n’ont pas la culture de faire du deuil une grande fête, qui dépasse de loin dans les pays cités, beaucoup de mariage, de baptêmes, de concerts et même match de sélection. Oui il y a les deuils dans ces pays cités qui sont mieux que les rencontres des équipes nationales, c’est plus festif à telle enseigne qu’il y a des jeunes dans les pays cités qui ont les programmes de tous les deuils, histoire d’aller s’alimenter, s’approvisionner, se faire faroter, ce qui est à peu près respectable.
Mais un développement est-il possible avec des gens qui n’ont plus de fêtes, que des moments de deuil, et attention ça coupe la route à Douala Abidjan, Accra, Abuja, pour faire ça. Par contre ailleurs vous avez l’impression que les gens ne passent point de vie à trépas, c’est d’une discrétion légendaire les obsèques, mais dans les pays cités plus haut précisément dans leur partie chrétienne, c’est juste waooo, en Côte d’Ivoire notamment à Baby et bien figurez-vous qu’il y a les pleureuses, payées chèrement pour pleurer le mort afin qu’il se réveille si possible, alors on imagine.
Sur ce, l’essentiel ici est de savoir, si ce sont des héritages coloniaux et si oui, à quel moment repère-t-on les attitudes similaires dans le vieux continent ?
Personnellement, je n’ai pas eu vent de ces pratiques, mais si quelqu’un a vu de ses yeux vu cela qu’il me contacte. Sur ce je vous souhaite une bonne journée et un bon week-end.
Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété ni celles du site.
Kap