C’est un bilan provisoire de plus de 1 100 morts dans la capitale de cet État soudanais où le gouverneur a été assassiné après avoir dénoncé un « génocide ».
Le 14 juin, le général Khamis Abdallah Abakar, sur la chaîne émirienne Al-Hadath suppliait une aide en ces termes : » Nous avons besoin d’une intervention internationale pour protéger les populations restant dans la région « avant d’être assassiné.
C’est une tuerie sans précédent organisée à al-genaïna capitale du Darfour-Occidental depuis le 24 avril dernier.
Il faut savoir que le pays demeure sans gouvernement opérationnel après la prise de pouvoir par les militaires le 25 octobre 2021 et la démission du premier ministre le 2 janvier 2022. De fréquentes manifestations continuent d’avoir lieu dans plusieurs villes, notamment à Khartoum et Omdurman.
Je vous avais déjà parlé de ce conflit soudanais de 2023 (parfois surnommé guerre des Généraux) est un conflit armé qui a débuté au Soudan le 15 avril 2023 entre l’armée au pouvoir dans le pays et les forces paramilitaires.
Des affrontements ont éclaté dans tout le pays, principalement dans la capitale Khartoum et dans le Darfour.
Donc depuis 15 avril, des combats opposent les troupes du général Abdel Fattah al-Burhane, chef de l’armée et dirigeant de facto du Soudan, et Mohamed Hamdan Daglo chef des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), et on ne peut pas dire que la situation s’arrange bien au contraire.
En avril 2023, la France a fermé son ambassade à Khartoum. Cette décision est survenu alors que le pays est en proie à de violents affrontements entre l’armée et des paramilitaires. Près de 420 personnes avaient déjà été tuées dans les combats.
Le Soudan est le troisième partenaire commercial de la France en Afrique de l’Est. Les entreprises françaises sont surtout présentes dans le secteur des matières premières (quelles sont-elles ? )et dans l’industrie pharmaceutique.
Depuis dimanche matin, c’est à dire hier l’armée et les paramilitaires se sont engagés à suspendre pendant 72 heures les attaques et les tentatives de gains militaires, sous l’égide du royaume d’Arabie saoudite et des États-Unis, mais cela va t’il durer, existe t’il un petit espoir pour qu’un accord soit conclue et que ce conflit s’arrête. Là est la question.
Néanmoins, à la lumière de la conférence des donateurs humanitaires d’aujourd’hui, les facilitateurs ont appelé les deux parties à tenir compte de la grande souffrance du peuple soudanais et de la nécessité d’adhérer pleinement au cessez-le-feu et d’arrêter la violence.
Espérons de tout coeur que ces deux hommes entendront raison et feront en sorte de penser a la population plutôt qu’à leurs intérêts personnels.
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Paola