Bonjour chers(es) internautes du monde, aujourd’hui nous allons rester en France car avec le climat social plutôt tendu, il nous faut comprendre certains événements.
le 27 avril 1969 un grand référendum (sur la réforme du Sénat et la régionalisation) organisé par le Général Charles de Gaulle qui engageait son mandat de président de la République, démissionne le 28 avril 1969 après la victoire du « NON ». Je sais que certains ne l’aiment pas mais il faut connaître sa vie pour connaître l’homme,
né le à Lille dans le Nord de la France.
Charles de Gaulle est marqué par les valeurs familiales : catholicisme légitimiste, goût des études et du service de l’État (droit, administration des tabacs ou de l’armée). Ses parents forment une famille catholique qui réside à Paris. La famille se rend régulièrement à Lille pour voir la grand-mère Julia Delannoy-Maillot. Toute sa vie, Charles de Gaulle garde une relation particulière avec sa région d’origine.
Charles de Gaulle fait une partie de ses études primaires à l’école des Frères des écoles chrétiennes. Il vit sa première expérience d’exil en étant expédié en Belgique chez les jésuites au collège du Sacré-Cœur.
En 1908, après avoir suivi une année de préparation au collège Stanislas, il entre à l’école militaire de Saint-Cyr. Il en sort diplômé en 1912, se classant à la 13ème place, puis il rejoint le 33ème régiment d’infanterie à Arras.
Pendant la guerre 14/18, lui et ses frères sont mobilisés. Charles, qui était lieutenant depuis le 1er est nommé capitaine en .
15 août 1914, à Dinant, pour son premier combat, il est touché à la jambe
Il rejoint ensuite le 33ème RI sur le front de Champagne pour commander la 7ème Cie.
Il est à nouveau blessé le , à la main gauche, au Mesnil-lès Hurlus en Champagne. Décidé à en découdre, il désobéit à ses supérieurs en ordonnant de tirer sur les tranchées ennemies. Cet acte lui vaut d’être relevé huit jours de ses fonctions.
Officier tatillon, volontiers cassant, son intelligence et son courage face au feu le distinguent au point que le commandant du 33eme RI lui offre d’être son adjoint.
Le , son régiment est attaqué et décimé, anéanti par l’ennemi en défendant le village de Douaumont près de Verdun. Blessé d’un coup de baïonnette à la cuisse gauche il est capturé par les troupes allemandes. Il est soigné à l’hôpital de Mayence puis interné à Osnabrück en Westphalie.
Après une tentative d’évasion manquée, il est transféré à Neisse en Silésie puis à Sczuszyn en Empire russe (territoire moderne de la Biélorussie) et enfin au fort d’Ingolstadt en Bavière, un camp de représailles destiné aux officiers prisonniers remuants.
Dans une lettre adressée à sa mère, il décrit sa situation de captif comme un « lamentable exil ». Pour tromper l’ennui, de Gaulle organise pour ses compagnons de captivité des exposés magistraux sur l’état de la guerre en cours.
Mais surtout, il tente de s’évader à cinq reprises, sans succès, au cours de sa détention de trente-deux mois dans une dizaine de camps différents ! Il est libéré après l’armistice du 11 novembre 1918. De ces deux ans et demi de captivité, il garde un souvenir amer, estimant être un « revenant », un soldat inutile qui n’a servi à rien. Toutefois, il reçoit la croix de chevalier de la Légion d’honneur le , et la crois de guerre 1914-1918 avec étoile d’argent.
Le , il arrive à Saint-Maixent pour suivre les cours de remise à niveau destinés aux officiers de retour de captivité. Désireux de relancer sa carrière militaire compromise par ses mois de détention, il cherche à s’engager sur un théâtre d’opération, et postule simultanément pour un engagement dans l’armée d’Orient et auprès de l’armée de Pologne. Début , il obtient son détachement auprès de l’Armée polonaise autonome qui commence à quitter la France pour la Pologne. Il effectue dans le pays deux séjours très rapprochés, le premier d’ à , et le second de à la fin du mois de . Dans le cadre de la mission militaire française du général Henrys, le capitaine de Gaulle est affecté comme instructeur à l’école d’infanterie de Rembertow. Il y exerce successivement les fonctions d’instructeur, de directeur des études en , et enfin de directeur du cours des officiers supérieurs à partir de . Repoussant l’offre du général Henrys qui lui proposait de poursuivre sa mission auprès de lui, et retourne en France. En mai 1920,, déçu par le poste qui lui échoit au cabinet des décorations du ministre, et alors que la guerre soviéto-polonaise fait rage, il repart en Pologne. D’abord témoin des épreuves traversées par la population polonaise, il prend ensuite activement part aux opérations avec le général Bernard au sein du 3e bureau du groupe d’armées Sud (puis Centre) commandé par le général polonais Rydz-Smigly. Il y gagne une citation.
À son retour, le capitaine de Gaulle est chargé de cours d’histoire à l’École de Saint-Cyr avant son admission à l’École supérieure de guerre en 1922. En conflit de doctrine avec ses supérieurs dont il conteste la vision stratégique trop liée à la planification défensive et compartimentée du terrain, mais bénéficiant de la protection de Philippe Pétain, il est mal noté, mais continue de se faire une réputation prometteuse.
En 1924, à l’occasion d’une visite à l’École de guerre, Pétain s’étonne de la faiblesse des notes attribuées à de Gaulle. Ses professeurs appréciaient peu l’indépendance de celui-ci, trait de caractère qu’il partageait avec Pétain. L’intervention de Pétain a probablement conduit à une rectification à la hausse desdites notes.
En 1925, il est détaché à l’état-major de Philippe Pétain, vice-président du Conseil supérieur de la Guerre. Celui-ci l’impose comme conférencier à l’École de guerre et lui demande de préparer la rédaction d’un ouvrage sur l’histoire du soldat.
En 1927, en présence de Pétain, il présente à l’École de guerre trois conférences remarquées, respectivement intitulées : « L’action de guerre et le chef », « Du caractère », et enfin « Du prestige ». Promu chef de bataillon le , il part le mois suivant pour Trèves prendre le commandement du 19ème bataillon de chasseurs à pied (BCP) Il y conduit un commandement énergique et continue ses conférences comme dans son poste suivant.
En , il est affecté à l’État-major des Troupes du Levant à Beyrouth où il est responsable des 2ème et 3ème bureaux (renseignement militaire et opérations). Accompagné de sa famille, il y demeure jusqu’en . Il effectue plusieurs missions à Alep, Damas, Homs, Palmyre.
En juin 1930, il participe à une expédition de pacification sur les territoires majoritairement kurdes du nord-est de la Syrie.