États-Unis – Début de l’affaire Rodney King

Bonjour les internautes du monde, aujourd’hui je vais parler d’une affaire qui s’est passée aux États-Unis, qui a fait un scandale énorme et qui a débuté le 03 mars 1991.
Il s’agit de l’affaire Rodney King.
Si vous désirez en savoir plus, suivez-moi, c’est par là

Rodney King, né le 03 avril 1965 à Sacramento en Californie et mort le 17 juin 2012 à Rialto toujours en Californie, est un Afro-Américain connu pour avoir été victime de violence policière le 3 mars 1991 par des policiers de Los Angeles au terme d’une course poursuite. Filmées par un vidéaste amateur, les images de son arrestation firent le tour du monde. Un an plus tard, l’acquittement des quatre policiers impliqués déclencha des émeutes sans précédent à Los Angeles.
Cette affaire entraîna d’importantes réformes au sein des forces de police, à Los Angeles et ailleurs aux États-Unis. Rodney King devint du jour au lendemain un symbole de la lutte contre les violences policières et contre la discrimination.
Sa personnalité fragile, ses problèmes d’alcool et de drogue, l’empêchèrent toutefois de s’acquitter activement de cette responsabilité.

Rodney King, fils de Ronald et Odessa King, est né à Sacramento.
Il est élevé à Altadena  dans l’État de Californie, avec ses trois frères et sa sœur.
Son père, alcoolique et violent, meurt en 1984 à l’âge de 42 ans.
Le jeune Rodney King commence à boire alors qu’il est encore collégien, et s’enfonce dans la délinquance. En novembre 1989, à l’âge de 24 ans, Rodney King braque un magasin à Monterey Park,  Californie. Il menace le propriétaire avec une barre de fer, puis le frappe avec un bâton et vole 200 $. Il est arrêté dix jours plus tard et condamné à deux ans d’emprisonnement, dont il purge la moitié avant d’obtenir une libération conditionnelle.

Mais revenons à l’affaire Rodney King, donc, le 3 mars 1991 à Los Angeles, Rodney King est poursuivi par des policiers du (LAPD) à la suite d’un excès de vitesse.
Il a deux passagers à bord et refuse de s’arrêter. Il a passé la soirée à boire avec ses amis en regardant un match de basket-ball. Au terme de la poursuite, qui se fait à des vitesses allant d’après la police jusqu’à 190 km/h (117 mph) et sur environ 13 kilomètres, il stoppe son véhicule près de l’entrée du parc Hansen Dam, à l’intersection de la rue Osborne et duBld Foothill. En quelques secondes, trois voitures de police et un hélicoptère sont sur les lieux. Bryant « Pooh » Allen et Freddie Helms, les deux passagers, obtempèrent aux ordres des policiers et sortent du véhicule, ils sont emmenés à l’écart sans incident, mais King refuse de sortir. Une officière de police, Melanie Singer, pointe son arme sur lui et lui ordonne de sortir et de se mettre à plat-ventre, ce qu’il fait finalement. Quatre policiers tentent alors de le maîtriser mais King, un grand gaillard d’1,91 m, est ivre et se débat au point qu’ils sont obligés de battre en retraite. Le comportement anormal du suspect et son regard vide font penser aux officiers (à tort, comme l’indiquera l’enquête) qu’il est sous l’emprise de PCP, une drogue qui occulte la douleur et donne à celui qui est sous son influence l’impression d’avoir une force surhumaine.

Le sergent Stacey Koon utilise alors un taser, il tire une première fois sur King qui tombe à genoux avant de se relever. Koon tire alors une deuxième fois, ce qui jette Rodney King au sol. King se relève néanmoins et devant sa résistance, deux policiers (les officiers Laurence Powell et Timothy Wind) le rouent de coups, à l’aide de leurs bâtons.
Le passage à tabac dure environ une minute vingt et est filmé de son balcon par George Holliday, un habitant du quartier, réveillé par le bruit et la lumière.
King est frappé une cinquantaine de fois, dont une fois à la tête, alors qu’il essaie toujours de se relever. Une vingtaine d’autres policiers présents sur la scène n’interviennent pas. Après 56 coups de bâton et six coups de pied, cinq ou six officiers maîtrisent King, le menottent et entravent ses bras et ses jambes à l’aide de cordes. Il est ensuite traîné à plat-ventre vers le côté de la route dans l’attente d’une ambulance.
Les deux passagers sont relâchés et laissés libres.

À l’hôpital, Rodney King reçoit vingt points de suture dont cinq à l’intérieur de la bouche, l’examen médical montre qu’il a la mâchoire fracturée et la cheville droite cassée. Il est gardé sous les verrous pendant quatre jours, puis est relâché, un procureur ayant estimé qu’aucune charge ne peut être retenue contre lui.
La vidéo de George Holliday dure au total neuf minutes et vingt secondes ; elle commence avec des images montrant King se jetant sur l’officier Powell, puis l’intégralité du tabassage, le menottage, et la fin de l’arrestation. Des extraits montrant la brutalité des policiers et leur acharnement sont repris par les chaînes de télévision du monde entier, provoquant indignation et colère.

En mars 1992 commence à Simi Valley le procès de quatre des policiers impliqués devant une cour de l’État de Californie : le sergent Koon (qui commandait), les officiers Powell et Wind (auteurs de coups de bâton), et l’officier Briseno (auteur d’un violent coup de pied). Ils sont accusés d’usage excessif de la force (use of excessive force).
La défense ayant récusé les Afro-Américains, le jury est composé de dix blancs, d’un asiatique et d’un latino. La vidéo de George Holliday est versée au dossier et est examinée image par image par des experts.
Le 29 avril, après sept jours de délibérations du jury, les quatre accusés sont acquittés.
Ce même jour, à Los Angeles, moins de deux heures après que le jury a acquitté les quatre officiers de police poursuivis, des émeutes débutent à Los Angeles.
Elles durent six jours, bien que les événements les plus importants aient lieu entre le soir du verdict et le troisième jour. Finalement, on dénombre entre 50 et 60 morts et des dommages matériels s’élevant entre 800 millions et un milliard de dollars. On recense aussi plus de 3 600 départs de feu, détruisant 1 100 bâtiments.
Après un déploiement important de la police et de la garde nationale, 4 000 personnes sont arrêtées, dont 36 % d’Afro-Américains, 52 % d’Hispaniques (Américains originaires d’Amérique latine) et 10 % d’Américains d’origine européenne non-hispanique.
Au troisième jour des émeutes, Rodney King lance un appel maladroit au calme. Face aux caméras de télévision, il semble terriblement mal à l’aise et cherche ses mots mais appelle au calme la population décrétant que tout le monde devait s’entendre sans mettre le feu partout.
Ses propos, jugés dérisoires face au déchaînement de violence, seront longtemps moqués pour leur naïveté. Ils seront aussi loués pour leur sagesse, à un moment où il lui aurait été facile de verser de l’huile sur le feu.

Des violences ont aussi lieu à Seattle, Oakland, San Francisco, Las Vegas et San Diego pour la Côte Ouest, New York, Philadelphie et Atlanta pour la Côte Est, sans toutefois atteindre la gravité des émeutes de Los Angeles.
Le chef de la police de Los Angeles, Daryl Gates st contraint à la démission.
D’importantes réformes sont menées dans les années suivantes au sein des forces de police, à Los Angeles et ailleurs aux États-Unis.
En 1993, les policiers sont rejugés par un tribunal fédéral présidé par John Davies, avec un jury comprenant deux Noirs. Le procès commence le 25 février.
Le 9 mars, King est appelé à témoigner et déclare qu’il « essayait seulement de rester en vie« .
Le 11 avril 1993, le jury déclare le sergent Stacey Koon et l’officier Laurence Powell coupables. Ils sont condamnés en août à 30 mois de prison. Timothy Wind et Theodore Briseno sont quant à eux acquittés. Koon et Powell commencent à purger leur peine en octobre 1993 et sont remis en liberté en décembre 1995.
La vidéo du tabassage est un exemple de « souveillance » concernant les pratiques policières. Plusieurs organisations de « copwatch » (littéralement « surveillance de flics ») ont été mises en place aux États-Unis à la suite de l’affaire King.

Au terme d’un procès civil, la ville de Los Angeles est condamnée à verser à Rodney King 3,8 millions de dollars. Avec cet argent, il s’achète une maison, offre une maison à sa mère et fonde un label de musique rap, Alta-Pazz Recording Company, sans grand succès.
En raison de sa notoriété, il lui est difficile de trouver un travail. Il est arrêté plusieurs fois pour des délits liés à la consommation de drogues et d’alcool, pour violences et pour délits routiers. En 2008, il participe à l’émission de télé-réalité Celebrity Rehab. 
Le 3 mars 2011, soit vingt ans jour pour jour après les événements qui l’ont fait connaître, il est contrôlé au volant de sa voiture pour infraction routière. Quelques mois avant sa mort, il réapparait sur le devant de la scène avec la sortie d’une autobiographie, The Riot Within. Le 17 juin 2012, Rodney King est retrouvé inconscient au fond de sa piscine, à Rialto, près de Los Angeles. Il est déclaré mort à 6 h 11 le même jour.
L’autopsie conclut à une noyade accidentelle sous l’influence d’alcool, de marijuana et de phéncyclidine. Ces drogues provoquent toutes une somnolence et divers troubles (humeur, coordination, etc). Seul dans son jardin, il est probable qu’il soit tombé dans sa piscine.
Selon le rapport d’autopsie, sa petite amie, ne sachant pas nager, a appelé les secours à 5 h 26. Ils sont intervenus trois minutes plus tard, en vain.
Le chef de la police de Los Angeles, Charlie Beck lui rend hommage en ces termes : 
« Il faut se souvenir de [Rodney King] non pas pour les épreuves et les démons de sa vie privée, mais pour les changements immensément positifs que son existence a apportés à cette ville et à ses forces de police ».
(Source : Wikipedia)

Alors c’est vrai que cette affaire à fait scandale et à procuré des changements au sein des forces de police américaine, mais trop de dérives encore de la part de certains policiers, nous avons encore toutes & tous en tête la mort de George Floyd mort étouffé sous le genou d’un policier qui le tenait au sol.
J’espère de tout coeur que les mentalités évolueront un peu plus, parce que c’est pas parce qu’on a une couleur de peau différente qu’on est forcément un malfrat !!
Mais si tel était le cas, tous les bandits du monde ont pour commencer la présomption d’innocence à moins d’être pris sur le fait accomplit.
Voilà chers vous toutes & tous, ce sera tout pour aujourd’hui, je vous retrouve demain, en attendant, je vous souhaite à vous et aux vôtres une agréable fin de journée ainsi qu’un bon début de soirée, entourés(es) des personnes qui vous sont chères.
Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété, ni celles du site.
Paola

A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola" mon second prénom
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