Bonjour à toutes & tous, pour ce samedi, je vais parler un peu d’histoire, revenir sur des événements qui se sont passés en Afrique un 18 février.
Je pense qu’il est important de connaître les grandes lignes des dits événements, cela permet de mieux comprendre sa propre histoire et comme je le disais il y a pas longtemps, nous avons toutes & tous, un devoir de mémoire.
Alors ceux intéressés(es) par l’histoire, suivez-moi, c’est par ici
18 février 1879 : Egypte – Révolte contre le khédive d’Égypte
Ismaïl Pacha né le 31 décembre 1830 au Caire et mort le 2 mars 1895 à Constantinople, est le wali puis le khédive d’Égypte et du Soudan du 18 janvier 1863 au 8 août 1879.
Au cours de son règne, il continue l’effort de modernisation du Caire initié par son grand-père. S’inspirant notamment de Paris où il a fait ses études, Ismaïl a comme objectif une ville aux larges avenues. Cependant, à cause de contraintes budgétaires, seule une partie des projets qu’il lance aboutit, dans ce qui constitue aujourd’hui le quartier d’affaires du Caire.
Ismaïl tente également de moderniser la ville en établissant un ministère des Travaux publics et en assurant l‘approvisionnement en gaz naturel et l’éclairage de la ville.
Il est également à l’origine de la création d’un théâtre et d’un opéra et le commandeur de l’opéra Aida de Verdi.
18 février 1884 : Soudan – Les forces du général Gordon atteignent Khartoum (Soudan) pendant la guerre des mahdistes.
Charles George Gordon, général britannique issu du corps du génie militaire, surnommé successivement Chinese Gordon, Gordon Pasha, et Gordon of Khartoum, est né le 28 janvier 1833 à Londres et mort le 26 janvier 1885 à Khartoum au Soudan.
Khartoum est la capitale du Soudan. Elle est située au confluent du Nil Blanc et du Nil Bleu.
La guerre des mahdistes, ou guerre du Soudan, est un conflit qui oppose, au Soudan de 1881 à 1899, principalement les mahdistes soudanais, aussi appelés « derviches », désireux d’établir un émirat dans la région, aux forces égyptiennes puis anglo-égyptiennes. Ce conflit a également impliqué l’Empire éthiopien, l’Italie, l’État indépendant du Congo et la France. Les combats qui se sont surtout déroulés au Soudan ont également touché le sud de l’Égypte, les zones frontalières de l’Érythrée et de l’Éthiopie. Le conflit s’est terminé par la défaite des mahdistes, vaincus par les forces anglo-égyptiennes.
18 février 1887 : Bénin – Chute du Royaume du Bénin devant l’armée britannique.
Le royaume du Bénin, qui a duré du 12ème siècle à son invasion par l’Empire britannique en 1897, était un État d’Afrique de l’Ouest côtière dominé par les Edo, une ethnie dont la dynastie survit encore aujourd’hui. Son territoire correspond au sud-ouest de l’actuel Nigeria. Sur une carte hollandaise de 1705, réimprimée en 1907 par sir Alfred Jones, le pays noté grand Bénin, correspond à la partie du Nigeria située au sud-ouest du fleuve Niger, du Bénin actuel et d’une partie du Togo.
18 février 1900 : Afrique du Sud – Premier jour de la bataille de Paardeberg parfois appelé Bloody Sunday pendant la Seconde guerre des Boers.
La bataille de Paardeberg, plus rarement bataille de Stinkfontein, fut une bataille majeure de la seconde Guerre des Boers. Le combat eut lieu près de Paardeberg sur les rives de la rivière Modder dans l’État libre d’Orange.
Le Bloody Sunday du 18 février 1900 est une journée de violences durant la seconde guerre des Boers, conflit intervenu en Afrique du Sud du 11 octobre 1899 au 31 mai 1902, entre les britanniques et les habitants des deux principales républiques boers indépendantes.
La seconde guerre des Boers, généralement désignée comme la guerre des Boers ou encore la guerre d’Afrique du Sud, la deuxième guerre anglo-boer et en afrikaans Boereoorlog ou Tweede Vryheidsoorlog, désigne le second conflit intervenu en Afrique du Sud du 11 octobre 1899 au 31 mai 1902, entre les Britanniques et les habitants des deux principales républiques boers indépendantes.
18 février 1992 : Côte d’Ivoire – Avènement du multipartisme en Côte d’Ivoire avec Laurent Gbagbo comme chef de file de l’opposition.
Laurent Gbagbo, né le 31 mai 1945 à Gagnoa, est un historien, écrivain et homme d’État ivoirien, président de la république de Côte d’Ivoire du 26 octobre 2000 au 11 avril 2011.
Fondateur avec son épouse Simone du parti de gauche Front populaire ivoirien (FPI), il est un opposant historique à Félix Houphouët-Boigny. Il est élu à la tête de la Côte d’Ivoire en 2000 face au président sortant, Robert Guéï. Son mandat est marqué pendant plusieurs années par une crise politico-militaire.
18 février 1998 : Gambie – L’ancien président et père de l’indépendance de la Zambie, Kenneth Kaunda est accusé en rapport avec une tentative de putsch.
Kenneth Kaunda, né le 28 avril 1924 à Lubwa et mort le 17 juin 2021 à Lusaka (Zambie), est un homme d’État zambien.
Il est le premier Président de la république de Zambie indépendante, du 24 octobre 1964 au 2 novembre 1991. Il quitte le pouvoir à la suite de sa large défaite à l’élection présidentielle de 1991, face au syndicaliste Frederic Chiluba. Lors de son décès, il est le dernier ancien premier président d’un pays africain issu de la vague de décolonisation des années 1960 a être en vie. Engagé contre les discriminations raciales, il est emprisonné et astreint aux travaux forcés en 1955 pour avoir distribué des tracts jugés subversifs par les autorités coloniales.
Faisant partie de l’élite dans son pays, Kaunda forme l’UNIP (United Party for Independence) au début des années 1960. Il attira vite l’attention en étant le seul politicien noir de Rhodésie du Nord croyant en son unité et parce qu’il est un disciple de Gandhi, appelant à la désobéissance civile et rejetant la lutte armée.
Sans attache clanique, il parvient à rassembler les différentes ethnies de Rhodésie du Nord, afin de lutter contre la discrimination raciale et l’exploitation des ressources naturelles et (cuivre notamment) par les Britanniques. Le parti est interdit dès l’année suivante et il est à nouveau emprisonné.
Au moment de son indépendance, les caisses de l’État zambien sont vides et le système éducatif presque inexistant.
18 février 2006 ; Congo-Kinshasa – Promulgation de la constitution de la 3ème République démocratique du Congo-Kinshasa par le président Joseph Kabila.
La constitution est la loi suprême de la république démocratique du Congo.
C’est de cette loi fondamentale que toutes les lois tirent leur substance. Aucune loi ne peut être contraire à la Constitution, et donc ne peut s’opposer à elle ou réduire sa portée
Joseph Kabila, né le 4 juin 1971 à Hewa Bora II dans le territoire de Fizi, est un homme d’État kino-congolais. Il est président de la République démocratique du Congo du 17 janvier 2001 au 25 janvier 2019 et sénateur à vie depuis le 15 mars 2019.
18 février 2010 : Niger – Un coup d’État militaire renverse le président Mamadou Tandja et suspend la Constitution au Niger.
Mamadou Tandja, né en 1938 à Maïné-Soroa et mort le 24 novembre 2020 à Niamey est un homme d’État et lieutenant-colonel nigérien Élu président de la République en novembre 1999 et réélu en 2004, il fait voter en 2009 un référendum qui prolonge son mandat de trois ans et lui permet de se représenter à nouveau. Mamadou Tandja est renversé lors d’un coup d’État le 18 février 2010.
Un groupe de soldats mutins renverse le président Tandja le jeudi 18 février 2010.
La junte est baptisée Conseil suprême pour la restauration de la démocratie et est présidée par le chef d’escadron Salou Djibo, devenu le nouvel homme fort du Niger
Salou Djibo, né le 15 avril 1965 à Namaro dans la région de Tillabéry, est un militaire nigérien, chef d’escadron, « commandant de la compagnie d’appui de Niamey ».
18 février 2016 ; Ouganda – : Élections législatives et présidentielles.
L’élection présidentielle ougandaise de 2016 a lieu le 18 février 2016 afin d’élire le Président de l’Ouganda pour un mandat de cinq an.
Le premier tour a lieu en même temps que les élections législatives.
Le président Museveni obtient la majorité des voix et peut ainsi se maintenir au pouvoir, mais les conditions peu démocratiques dans lesquelles se déroule le scrutin en rendent le résultat peu crédible.
Yoweri Museveni au pouvoir depuis plus de trente ans, se présente en 2016 pour un cinquième mandat à la tête du pays. Un vote du Parlement l’autorise en effet, depuis 2005, à se représenter sans limite au nombre de ses mandats.
Son principal opposant (et son ancien médecin personnel), Kizza Besigye, est à la tête du Forum pour le changement démocratique (FDC) ; il bénéficie d’une bonne assise populaire dans l’Ouest, dans le Nord et dans certains quartiers de Kampala, la capitale du pays.
Il est brièvement arrêté lors d’une réunion politique, quelques jours avant les élections. Parmi les opposants à Museveni, plusieurs sont d’anciens proches du pouvoir.
Voilà chers(es) lectrices & lecteurs, nous n’allons pas non plus oublier la Gambie ancienne colonie anglaise d’Afrique, qui le 18 février 1965 devient indépendante dans le cadre du Commonwealth britannique. Alors nous souhaitons une heureuse fête de l’indépendance à toutes les gambiennes et gambiens.
Ce sera donc tout pour ce début de week-end, je vous retrouverais lundi, mais pour le moment, je vous souhaite donc à vous et aux vôtres, un agréable samedi après midi, remplit de joie, d’amour, de tolérance. Prenez bien soin de vous et des personnes que vous aimez.
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Paola