Togo – « Le droit d’ainesse ou magouille ? »

Bonjour à vous internautes du monde, je vais commencer cette nouvelle semaine avec un article qui concerne Faure Gnassingbé.
En effet si ce n’est pas droit d’ainesse que Faure Gnassingbé a été élu président de l’assemblée du Togo le 06 février 2005, ce sont forcément des malversations flagrantes.
Il faut savoir que sa nomination en tant que président de la République était déjà prévue, en raison du mauvais état de santé de son père.
Et en décembre 2002, Gnassingbé Eyadema avait fait amender la Constitution du pays, avec entre autres mesures l’abaissement de l’âge nécessaire pour être président de 45 à 35 ans, âge qu’avait son fils à cette époque.
Ceci aurait permis à Faure Gnassingbé de se présenter à l’élection présidentielle de 2003 au cas où Eyadéma ne pourrait se présenter

À la suite du décès de son père le 5 février 2005 et d’un coup d’État constitutionnel soutenu par l’armée, Faure Gnassingbé devient président après avoir été élu président de l’Assemblée nationale. Sous la pression de l’opposition, de l’Union africaine et de la communauté internationale, Faure Gnassingbé renonce d’abord à être président jusqu’au terme du mandat normal de son père en renonçant à la modification de la constitution votée en toute hâte.
Il annonce alors une élection dans les 60 jours.
Ensuite, le 25 février, il renonce à son mandat de président par intérim et se porte candidat à l’élection présidentielle.
L’élection a lieu le 24 avril 2005. Le scrutin est marqué par l’irruption de militaires des forces armées togolaises (FAT) dans les bureaux de vote et le vol des urnes dans des quartiers réputés favorables à l’opposition.
Faure Gnassingbé est élu avec 60,15 % des voix selon les résultats définitifs annoncés par la Cour constitutionnelle du pays.

L’opposition accuse d’irrégularités, et des affrontements entre partisans de l’opposition et forces de l’ordre et des milices du Rassemblement du peuple togolais (parti au pouvoir) armées de coupe-coupe (machettes traditionnelles utilisées principalement dans l’agriculture en Afrique de l’Ouest) et aidés par 2 500 militaires ont lieu dans les grandes villes du pays.
Ils auraient entraîné 790 morts parmi les opposants selon la ligue togolaise des droits de l’homme et 154 selon la commission d’enquête officielle togolaise.
Le rapport d’enquête de l’ONU annonce entre 400 et 500 morts.
Le pouvoir organisateur de l’élection dénonça les chiffres publiés par l’ONU sous prétexte que ce dernier n’aurait repris que les chiffres donnés par le chef de l’ONU au Togo, Fidèle Sarassora, ami personnel de l’ancien ministre de l’Intérieur Akila-Esso François Boko qui avait démissionné de son poste quelques jours avant les élections avertissant que des massacres étaient en préparation par des proches du pouvoir et qu’il ne maîtrisait pas la situation.

Le 3 mai, la Cour constitutionnelle confirme les résultats de l’élection et Faure Gnassingbé prêta serment le 4 mai.
L’ancien Premier ministre Agbeyomé Kodjo, pilier du régime Eyadéma, opposant à partir de 2002, a affirmé que Faure Gnassingbé avait en fait obtenu 7 % des votes en 2005, au lieu des 60 % publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI)de l’époque.
Le 7 mars 2010, le président de la Commission électorale nationale indépendante, Issifou Taffa Tabiou, le déclare vainqueur de l’élection présidentielle du 5 mars, le créditant de 60,9 % des suffrages face à Jean Pierre Fabre (Union des forces de changement), qui obtient 33,9 % des voix, et à l’ancien Premier ministre Yawovi Agbovibo (Comité d’action pour le renouveau), crédité de 2,9 %. La totalité des candidats, sauf Fabre et Nicolas Lawson (0,29 % des voix), refusent de reconnaître la supposée victoire de Faure Gnassingbé. 

Faure Gnassingbé se présente en 2015 pour un troisième mandat.
Il est réélu le 29 avril 2015 avec 58,75 % des suffrages exprimés contre 34,95 % pour son adversaire Jean Pierre Fabre à l’occasion d’élections contestées par l’opposition et une partie de la presse.
En 2017-2018, le Togo connaît une grave crise politique, alors que des dizaines de milliers de personnes manifestent pour réclamer la démission de Faure Gnassingbé.
Le président modifie par la suite la constitution afin de limiter à deux le nombre de mandats présidentiels. Cette mesure n’étant pas rétroactive, cela lui permet de se présenter une nouvelle fois en 2020 et en 2025
Faure Gnassingbé se présente pour un quatrième mandat lors de l’élection présidentielle du 22 février 2020, qui oppose sept candidats.
Un changement constitutionnel limite le président de la République à deux mandats, qui sera applicable à partir de 2020
Le scrutin se déroule dans un contexte où, note Le Monde, « la famille de Faure Gnassingbé monopolise le pouvoir au Togo depuis cinquante-trois ans ».
Quelque 500 observateurs de la société civile ont été déchus de leur accréditation, tandis que le système de sécurisation électronique des résultats a été annulé au dernier moment, faisant craindre à certains observateurs des fraudes électorales
Faure Gnassingbé est surnommé « Bébé Gnass » par ses adversaires politiques, qui l’accusent de considérer la présidence de la République comme un héritage paternel.
(source Wikipédia)

C’est vrai qu’en pays africain, les hommes au pouvoir s’y maintiennent comme si leurs vies en dépendaient, tout comme Paul Biya au Cameroun, je présume que la place doit être bonne et que l’enrichissement personnel est surtout de mise au lieu de concentrer leurs actions sur les populations dont ils ont la charge que certains n’ont d’ailleurs pas voté pour le président en question.
On pourrait se dire que cela ne concerne que l’Afrique, mais la réalité est tout autre, puisque en France en 2022 Emmanuel Macron serait favorable à revoir la constitution en favorisant un septennat plutôt qu’un quinquennat il aurait dit je cite :
Sept ans, c’est « un bon rythme pour la présidentielle » et « une bonne respiration par rapport au rythme des législatives. » !!
Je sais pas ce que vous en pensez vous, mais moi tout cela me fait un peu peur pour nos descendants…. Allons nous laissez faire comme le font les populations africaines, quoi que j’en doute sachant que des heurts avec les policiers ont déjà eu lieu au Togo et ailleurs !!
Voilà, chers(es) lectrices & lecteurs du monde, ce sera tout pour aujourd’hui, je vous souhaite à toutes & tous, un agréable début de semaine remplit de choses positives.
Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété, ni celles du site.
Paola

A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola" mon second prénom
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