Bonjour les internautes du monde, aujourd’hui jeudi je vais partager avec vous un peu d’histoire de ce qui a pu se passer en Afrique un 26 janvier.
En effet très souvent nous n’apprenons pas cela dans nos livres d’écoliers, mais je crois qu’il est important de connaître l’histoire de sa nation pour mieux comprendre la sienne.
Alors pour toutes celles et ceux qui aiment l’histoire, suivez-moi, c’est par ici
26 janvier 1885 : Soudan – Prise de Khartoum par les troupes de Muhammad Ahmad ibn Allah Al-Mahdi, pendant la guerre des mahdistes.
Le siège de Khartoum, qui a duré du 13 mars 1884 au 26 janvier 1885, fut un épisode dramatique de la guerre coloniale britannique menée au Soudan contre l’insurrection Mahdiste. Il s’achèvera par le massacre de la garnison et d’une partie des habitants, parmi lesquels Gordon Pacha, le général en chef britannique, ce qui provoque la chute du gouvernement à Londres. Le chef des assaillants Muhammad Ahmad ibn Allah Al-Mahdi devient maître du Soudan, mais il meurt à son tour quelques mois plus tard (maladie).
Muhammad Ahmad ibn Abd Allah Al-Mahdi, né le 12 août 1844 à Dongola et mort le 22 juin 1885 à Khartoum, est un chef politique religieux musulman, fondateur d’un mouvement et d’un État théocratique sur le territoire du Soudan.
Charles George Gordon, général britannique issu du corps du génie militaire, surnommé successivement Chinese Gordon, Gordon Pasha, et Gordon of Khartoum, est né le 28 janvier 1833 à Londres et mort le 26 janvier 1885 à Khartoum au Soudan.
26 janvier 1991 : Somalie – Chute de Mohamed Siad Barre pendant la guerre civile somalienne.
Mohamed Siad Barre, né le 6 octobre 1919 à Ganane et mort le 2 janvier 1995 à Lagos (Nigeria), est un officier et homme politique somalien, président de la Somalie entre 1969 et 1991.
La guerre civile somalienne a commencé, selon les sources, au mois d’avril 1978 avec l’éclatement de violences tribales contre le président Mohamed Siad Barre, ou le 26 janvier 1991 avec la chute de ce dernier et l’effondrement de l’État somalien. Ce dernier ne s’est jamais relevé. La communauté internationale intervient mais les tentatives de médiation échouent et les combats reprennent à partir du mois de novembre 1991.
En mars 1992, un cessez-le-feu doit permettre à l’aide humanitaire d’être acheminée par l’ONUSOM ( Organisation des Nations Unies en Somalie). Mais la famine règne tout autant que la guerre, et c’est plus de 20 enfants qui meurent chaque jour
26 janvier 2003 : Côte d’Ivoire – Signature des accords de Linas-Marcoussis visant à mettre fin à la guerre civile en Côte d’Ivoire.
Les accords de Linas-Marcoussis, ou accords Kléber, se sont tenus du 15 au 26 janvier 2003 en France à Linas-Marcoussis. Ces accords visaient à mettre un terme à la guerre civile de Côte d’Ivoire qui s’y déroulait depuis 2002. Autour de la table de négociations, les « Forces nouvelles » rebelles du nord et les différents partis politiques du pays étaient invités par le président français Jacques Chirac, pour négocier à huis clos les conditions de retour à la paix. Les accords furent signés au centre des conférences internationales, avenue Kléber à Paris.
La table ronde était présidée par Pierre Mazeaud, assisté du juge Keba Mbaye et de l’ancien Premier ministre ivoirien Seydou Diarra ainsi que des représentants d’institutions internationales telles que l’ONU, Union africaine & CEDEAO.
Siégeaient à la table les partis politiques suivants :
FPI, UDCY (pouvoir), MJP, MPCI, MPIGO (rébellion proche de l’opposition), PDCI-RDA, PIT, RDR, MFA, UDPCI RDA (opposition).
26 janvier 2014 : Tunisie – L’Assemblée nationale constituante tunisienne issue de la révolution de jasmin adopte une nouvelle Constitution.
L’Assemblée nationale constituante tunisienne de 2011 ou ANC est une assemblée constituante de 217 membres élue le 23 octobre 2011 par les électeurs tunisiens, à l’occasion de la première élection libre organisée depuis l’indépendance du pays en 1956 et du premier scrutin organisé depuis le début du Printemps arabe. Elle fait aussi office de parlement monocaméra. Elle rédige la nouvelle Constitution de la Tunisie. Elle a également la tâche de désigner un gouvernement transitoire
La révolution tunisienne parfois appelée révolution du jasmin est une révolution considérée comme partiellement non violente, qui par une suite de manifestations et de sit-in durant quatre semaines entre décembre 2010 et janvier 2011, a abouti au départ du président de la République de Tunisie, Zine el-Abidine Ben Ali en poste depuis 1987.
L’appellation « révolution du jasmin » a été une source de débat, car elle renvoie aussi à la prise du pouvoir de Ben Ali en 1987 (qualifiée de « révolution au jasmin »).
La Constitution tunisienne de 2014 est adoptée le 26 janvier 2014 par l’Assemblée constituante élue le 23 octobre 2011 à la suite de la révolution qui renverse le président Zine el-Abidine Ben Ali. Elle succède le 10 février 2014 à la loi constituante du 16 décembre 2011 qui organise provisoirement les pouvoirs publics après la suspension de la Constitution de 1959. Norme juridique suprême du pays, elle constitue la troisième Constitution de l’histoire moderne du pays après la Constitution e 1861 et de 1959.
Voilà chers(es) lectrices & lecteurs du monde, ce sera tout pour aujourd’hui, nous nous retrouverons demain, en attendant, je vous souhaite à vous et aux vôtres un agréable après-midi remplit de joie, d’amour et de sérénité.
Prenez bien soin de vous et des personnes qui vous entoure.
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Paola