Congo-Brazaville – Indépendance, retour sur les dates clés

Pour terminer cette journée, je reviens sur les dates clés qui ont compté pour :
Indépendance du Congo
Le 15 août 1960, le Congo devient indépendant de la France.
L’abbé Fulbert Youlou est le premier président.

Soulèvement, insurrection et putschs

Du 13 au 15 août 1963, la Révolution des « Trois Glorieuses » entraîne la démission de Fulbert Youlou.
En décembre, Alphonse Massamba-Débat devient président puis instaure le socialisme scientifique.
Fin 1968, Marien Ngouabi devient chef de l’État, après la démission de Massamba-Débat à l’issue d’une insurrection.
Le 18 mars 1977, Ngouabi est assassiné, l’ex-président Massamba-Débat, mis en cause, exécuté.
Joachim Yhombi-Opango devient président.
Il est destitué en 1979 à l’issue d’un mouvement populaire.
Denis Sassou Nguesso devient alors président et établit un régime inspiré du marxisme-léninisme, s’appuyant sur le Parti congolais du travail (PCT), créé en 1969.

Premier scrutin pluraliste

En 1991, une conférence nationale initiée après plusieurs mois de contestation consacre le multipartisme. Sassou Nguesso perd l’essentiel de ses prérogatives, après avoir été contraint à un acte de contrition public.
En août 1992, Pascal Lissouba, leader de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), est élu président lors du premier scrutin pluraliste.

Guerre civile du Congo-Brazzaville

En 1993-1994, la contestation par l’opposition des résultats des législatives provoque des affrontements entre milices des partis de l’opposition et de la majorité présidentielle, faisant 2.000 morts.
De juin à octobre 1997, des combats opposent dans la capitale les milices de Pascal Lissouba et de son dernier Premier ministre Bernard Kolélas aux milices du général Sassou Nguesso, appuyées par des troupes angolaises.
Sassou Nguesso reprend le pouvoir après la victoire de ses milices.
Entre 4.000 et 10.000 personnes sont tuées en cinq mois.
En décembre 1998, après un an d’accalmie, des affrontements éclatent à Brazzaville puis s’étendent à plusieurs régions.
Ils opposent l’armée, appuyée par des troupes angolaises et les miliciens du pouvoir, aux milices liées à Lissouba et Kolélas.
Les combats font jusqu’à fin 1999 des milliers de morts et des centaines de disparus.
De mars 2002 à mars 2003, des affrontements opposent troupes gouvernementales et miliciens dans la région du Pool (sud).

Sassou Nguesso s’accroche au pouvoir

Le 10 mars 2002, Sassou Nguesso remporte l’élection présidentielle, boycottée par les principaux dirigeants de l’opposition.
Il est réélu en 2009 lors d’un scrutin contesté par l’opposition.
Le 25 octobre 2015, le Congo adopte une nouvelle Constitution lors d’un référendum largement boycotté par l’opposition, qui fait sauter les verrous interdisant à Sassou Nguesso de briguer un troisième mandat.

Réélection contestée

En mars 2016, Sassou Nguesso est réélu.
Le général Jean-Marie Michel Mokoko et l’ancien ministre André Okombi Salissa, candidats malheureux qui contestent le résultat du scrutin, sont arrêtés, puis jugés et condamnés chacun à 20 ans de travaux forcés pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État et détention illégale d’armes de guerre ».
Contestant également le résultat de l’élection, des rebelles du Pool reprennent les armes contre Brazzaville.
Mi-2017, plusieurs proches de Denis Sassou-Nguesso sont inculpés en France dans l’enquête des « bien mal acquis » ouverte en 2010 sur le patrimoine fastueux de dirigeants africains.
En décembre, un accord de « cessez-le-feu et de cessation des hostilités » est signé entre le gouvernement et les rebelles du Pool.
Le conflit a provoqué plus de 138.000 déplacés.
Fin 2019, Denis Sassou Nguesso, 76 ans dont 35 au pouvoir, annonce qu’il sera candidat à sa propre succession à la présidentielle prévue le 21 mars 2021.
Le 23 mars, la commission électorale annonce qu’il est réélu avec 88,57 % 
Le 6 avril 2021, La Cour constitutionnelle de la République du Congo a entériné la réélection du président Denis Sassou Nguesso au scrutin du 21 mars, après avoir rejeté les recours de l’opposition. Il prête serment le 16 avril.

Comme vous pouvez le constater chers(es) amis(es), certains humains s’accrochent au pouvoir comme si leurs propres vies, faisant passer leurs intérêts premiers avant le bien des populations dont ils ont la charge.
Pourtant en octobre 2021, le nom de Denis Sassou Nguesso est cité dans les Pandora Papers. Son gouvernement dément toute implication dans cette affaire et annonce porter plainte contre les journalistes à l’origine de cette révélation, mais néanmoins une enquête a été ouverte, enquête qui traîne en longueur et tout le monde sait bien que tant qu’il est au pouvoir, comme dans n’importe quel pays du monde, les présidents sont intouchables pendant leurs mandats !! Seule l’avenir dira le reste.
Je vous souhaite donc lectrices & lecteurs du monde, une excellente fin de journée et un bon début de soirée dans la sérénité.
Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété, ni celles du site.
Paola

A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola" mon second prénom
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