Pour terminer cette journée, je vais partager avec vous un article du journal « La Croix » L’autorité portuaire de Damiette en Égypte a démenti les informations selon lesquelles le navire échoué le 16 avril au large de la Tunisie aurait mouillé dans son port et en serait parti. Les zones d’ombre s’accumulent concernant l’activité et la trajectoire du navire.
Mais que trafiquait le navire Xelo en Méditerranée ? Les craintes de marée noire s’amenuisent après le naufrage du pétrolier qui a coulé le 16 avril dans les eaux territoriales tunisiennes, à 7 kilomètres de Gabès, avec 750 tonnes de gazole à bord. Mais les questions s’accumulent sur la nature de l’activité de ce vieux navire de 45 ans qui battait pavillon de la Guinée-Équatoriale. Le procureur de la République près le tribunal de Gabès a interdit le 20 avril aux sept membres d’équipage géorgien, turcs et azerbaïdjanais, sauvés du naufrage, de quitter le sol tunisien pour quinze jours renouvelables, le temps de l’enquête.
La veille, le port égyptien de Damiette a démenti l’information, annoncée par l’équipage et initialement reprise par le gouvernement tunisien, selon laquelle le Xelo serait parti des côtes égyptiennes pour faire route vers Malte. « L’autorité portuaire de Damiette a annoncé que le navire susmentionné n’avait jamais été reçu dans le port et que, par conséquent, le port de Damiette n’était pas le port de départ du navire en perdition », a-t-elle communiqué sur sa page Facebook. Pourquoi le navire se trouvait-il au large de la Tunisie s’il faisait route vers Malte ? Ce démenti égyptien s’ajoute aux nombreuses incohérences et lacunes autour de ce naufrage. Ainsi l’équipage n’est pas en possession du connaissement, ce document sur lequel sont consignées toutes les informations relatives à la cargaison. Celui-ci serait resté à bord du navire. La presse tunisienne évoque l’hypothèse de documents sciemment détruits.
Le pétrolier était d’autant moins parti de Damiette qu’il a mouillé pendant quatre jours dans le port tunisien de Sfax du 4 au 8 avril. Le ministère tunisien du transport a précisé qu’il y a été amarré « pour changer l’équipage et effectuer quelques réparations légères sans opérations commerciales ». Le tanker n’était, semble-t-il, guère en état de naviguer.
Le site spécialisé The Maritime Exécutive fait état d’une « longue liste de déficiences et d’immobilisations, dont une immobilisation de deux semaines à Néapoli, en Grèce, en février dernier ».
Le tanker est reparti de Sfax le 9 avril. Puis il est réapparu le 14 avril un peu plus au sud, au large du golfe de Gabès, d’où il a émis un signal de détresse le 15 avril et a demandé aux autorités tunisiennes d’entrer dans les eaux territoriales pour s’abriter du mauvais temps. Le 16 au matin, il prenait l’eau et coulait rapidement.
Or, entre-temps, les enregistrements du système automatique d’identification (AIS), qui permet une identification et une localisation en temps réel, sont manquants, rapporte le site d’information sur l’économie de la mer Blue Economy.
« Ce navire ne voulait pas être suivi, il est extrêmement suspect, était-ce un navire de contrebande ? », interroge le militant Mounir Hassine, du Forum tunisien des droits économiques et sociaux, qui suit de près les pollutions en mer.
La justice tunisienne a ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’accident mais aussi la nature de l’activité du pétrolier et son trajet ces dernières semaines.
(Source : La Croix – Marie Verdier)
Voilà mes chers(es) amis(es), ce sera tout pour aujourd’hui, et en réalité je pense qu’il y a des choses étranges un peu partout dans le monde. Mais si la justice est intègre, le fin mot de l’histoire sera surement dévoilé.
Je vous informe que demain il n’y aura pas d’articles sur le site, Kap ne sera pas disponible et moi non plus, puisque je m’absente pour assister aux obsèques du papa de mon gendre.
Je vous souhaite à vous et aux vôtres une très bonne fin de journée ainsi qu’une douce soirée.
Nous nous retrouverons mercredi.
Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété ni celles du site.
Paola