De tous temps des chefs d’Etats ou autres ont toujours voulu avoir la main mise sur d’autres nations et au mois de février 2022, un tract extrêmement violent, affirmait en sous entendus que la Mauritanie était une nation arabe, que la minorité devait se soumettre à la loi de la majorité, et ce trac se terminait par : » Vive le Maroc ! » ?
Souvent on entend dire : « plutôt le rattachement au Maroc qu’à un État mauritanien indépendant où les anciens esclaves auraient des droits égaux à ceux de leurs anciens maîtres ». Il est clair cependant qu’à l’inverse, la patience des Noirs est à bout. Dans leur quasi-totalité ils restent profondément attachés à la Mauritanie ; mais ils exigent désormais des garanties constitutionnelles précises, c’est à dire la transformation de la République islamique en État fédéral qui pourrait à elle seule capable de procurer les dites garanties.
Beaucoup d’entre eux contestent, surtout du fait qu’ils soient minoritaires, car ils ne représentent que 25 % de la population totale, comme l’affirme la doctrine officielle depuis des années (si l’on tient compte de l’existence de nombreux métis, ce n’est probablement pas faux).
On se demande pourquoi ce pays en est là ? Il est évident qu’il ne faut pas sous-estimer le souvenir, extrêmement vivace, d’un long passé esclavagiste. Aujourd’hui encore, des deux côtés du fleuve et même assez loin à l’intérieur du Sénégal, les mamans noires disent à leurs enfants turbulents : » Si tu n’es pas sage, le Maure va venir te prendre. «
L’indépendance venue, les leaders noirs ne purent obtenir que la Constitution du jeune État soit de type fédéral, ni même qu’elle prévoie la création d’une vice-présidence obligatoirement attribuée à l’un d’eux et dotée de pouvoirs réels.
Leur chef de file de l’époque, Sidi El Moktar N’Diaye, a dû se contenter de la présidence d’une Assemblée nationale qui devait très rapidement devenir, comme dans à peu près tous les autres pays du continent, une simple chambre d’enregistrement.
Après l’éviction, au printemps dernier, de M. Bâ Bocar Alpha du ministère des finances, les Noirs ne contrôlent plus aucun poste-clé politique dans l’État, et la proportion de postes administratifs de commandement qui leur sont attribués est très inférieure à celle de 25 % de la population. L’institution du bilinguisme franco-arabe, enfin, leur ferait perdre sûrement le seul avantage réel qu’ils possèdent encore dans l’État : la détention majoritaire des postes administratifs autres que de commandement.
Pour conclure, au sein du Parti du peuple mauritanien, parti unique reconnu comme tel par la Constitution, la prépondérance des Maures est tout aussi affirmée qu’aux échelons supérieurs de l’État. (Source : Le Monde)
Néanmoins, je n’arrive pas à comprendre comment on peut décider comme ça d’annexer une nation à sa propre nation, de continuer à asservir des humains et pour pouvoir les contrôler de les mettre encore au 21ème siècle en esclavage !! Je suis totalement choquée et c’est pourquoi j’en parle ce soir. On ne peut pas laisser une nation à la merci d’une autre, on se doit de le dénoncer que ce soit en Afrique ou ailleurs. Je ne sais pas ce que vous, vous en pensez, alors vous pouvez inter réagir à cet article, c’est gratuit, lâchez vous pour nous faire savoir ce que vous avez à dire. D’un autre côté, la convoitise serait peut-être le nerf de ces conflits, sachant que les mines sont officiellement le deuxième produit d’exportation après la pêche, avec notamment le fer, le cuivre, l’or et le gypse qui contribuent à hauteur de 20% du produit intérieur brut (PIB).
Le fer occupe une place importante par le volume de sa production (12 millions de tonnes par an)
Nous nous retrouverons demain, en attendant, je vous souhaite à vous et aux vôtres une douce soirée remplie de sérénité, entourés(es) des personnes que vous aimez.
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Paola