Nigeria – Twitter à nouveau autorisé dans le pays.

Nous allons terminer cette journée avec une information concernant le Nigéria.
Abuja avait accusé le réseau social d’avoir une « mission suspecte » contre le gouvernement nigérian et de tolérer sur sa plate-forme les messages du chef d’un groupe séparatiste incitant à la violence dans le sud-est du pays.

Cette décision va ravir plusieurs millions de Nigérians. Le gouvernement de leur pays, le plus peuplé d’Afrique, a annoncé, mercredi 12 janvier, la levée de la suspension y frappant Twitter depuis sept mois.  « Le président Muhammadu Buhari a approuvé la levée de la suspension de Twitter au Nigeria à partir de minuit aujourd’hui« , a annoncé le directeur de l’Agence nationale de développement des technologies de l’information, Kashifu Inuwa Abdullahi, cité dans un communiqué.

Les autorités nigérianes affirment qu’après plusieurs mois de négociations, Twitter a accédé à « toutes les conditions fixées par le gouvernement fédéral », notamment en matière de taxation et de gestion des contenus ne respectant pas les lois du Nigeria. Contacté par l’Agence France-presse (AFP), le réseau social n’avait pas encore confirmé cette annonce ou réagi mercredi soir.

Menaces du président contre les indépendantistes biafrais

Abuja avait annoncé au début de juin 2021 la suspension de Twitter pour « une durée indéterminée » après avoir notamment accusé le réseau social d’avoir une « mission suspecte » contre le gouvernement, et de tolérer sur sa plate-forme les messages du chef d’un groupe séparatiste incitant à la violence dans le sud-est du Nigeria.
Cette suspension était survenue deux jours après la suppression par Twitter d’un message du président Muhammadu Buhari. Le chef de l’Etat avait menacé de « traiter avec un langage qu’ils comprennent » les responsables des violences dans le sud-est du Nigeria – attribuées par les autorités à des séparatistes igbos, ravivant ainsi les terribles souvenirs de la guerre du Biafra qui a fait plus d’un million de morts à la fin des années 1960.

La suspension de Twitter, puis l’ordre du gouvernement aux médias audiovisuels de supprimer leur compte dans un geste « patriotique », avait suscité une profonde consternation au Nigeria, un pays jeune, très connecté, où ce réseau social est un outil de contestation sociale. L’Union européenne, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et le Canada l’avaient officiellement déplorée.
Ces dernières années, la plate-forme a joué un rôle important dans le débat public, avec des hashtags qui ont eu un grand écho, comme #bringbackourgirls (« ramenez nos filles »), devenu viral lors de l’enlèvement de 276 écolières par le groupe djihadiste Boko Haram en 2014, ou #endSARS, qui a donné en 2020 son nom au vaste mouvement contre les brutalités policières et contre le pouvoir. Après la suspension de Twitter, les internautes nigérians avaient téléchargé en très grand nombre des logiciels de configuration de VPN (réseaux privés virtuels), ce qui leur a permis d’accéder à Twitter, et la recherche « VPN App » était devenue la deuxième plus grande recherche sur le Web dans le pays, malgré les menaces du pouvoir contre tout contrevenant.
(Source : Le Monde)

Voila chers(es) vous tous, ce sera tout pour aujourd’hui, nous nous retrouverons demain, en attendant je vous souhaite à vous et aux vôtres une excellente fin d’après midi ainsi qu’un bon début de soirée entourés (es) des personnes que vous aimez. Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété ni celles du site 😁. Paola

A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola" mon second prénom
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