Bonjour à toutes et tous, je sais que je ne suis pas très disponible actuellement, mais je partage avec vous une info du journal « Le Monde » paru ce matin.
Au moins 26 militaires tchadiens ont été tués et plusieurs blessés, mercredi 4 août, dans une attaque de Boko Haram dans la région du lac Tchad, près de la frontière avec le Cameroun, en proie à de nombreuses incursions djihadistes.
« Vingt-six éléments de l’armée tchadienne sont tombés sur le champ d’honneur, quatorze autres sont blessés dont huit gravement. Plusieurs terroristes ont été neutralisés et le ratissage se poursuit », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna. Un premier bilan donné par les autorités faisait état de 24 militaires tués.
La mort des soldats « rappelle les défis sécuritaires auxquels nous sommes toujours confrontés dans une partie de nos frontières. Le lourd tribut que nous payons dans cette guerre asymétrique est amer, mais il ne sera pas vain. Nous ferons capituler l’hydre terroriste », a réagi Mahamat Idriss Déby, président du Conseil militaire de transition depuis la mort de son père, Idriss Déby Itno, en avril 2021, lors de combats contre des rebelles.
« Les éléments de retour d’une patrouille se reposaient quand ils ont été attaqués par Boko Haram » sur l’île de Tchoukou Telia, à 190 km au nord-ouest de N’Djamena, avait déclaré plus tôt à l’AFP Haki Djiddi, le sous-préfet de la région de Bagasola.
« Trois secteurs de l’armée tchadienne ont rejoint les éléments qui ont essuyé l’attaque hier », a aussi assuré à l’AFP Mahamat Fodoul Makay, gouverneur de la province du Lac.
Multiplication des attaques
Le lac Tchad est une vaste étendue d’eau et de marécages parsemée d’îlots habités dans l’Ouest, dont certains sont des repaires du groupe nigérian Boko Haram ou de sa branche dissidente, l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap, selon l’acronyme en anglais). Les autorités tchadiennes appellent indifféremment « Boko Haram » ces deux groupes, qui y attaquent régulièrement l’armée et les civils.
En mars 2020, une centaine de soldats tchadiens avaient été tués en une nuit par le groupe Boko Haram, sur la presqu’île de Bohoma, dans la province du Lac, où se trouve une base de l’armée tchadienne. Le président Idriss Déby Itno avait lancé le mois suivant une offensive militaire contre les djihadistes dans la région en représailles, jusqu’au Niger et au Nigeria, et avait affirmé qu’il n’y avait « plus un seul djihadiste sur l’ensemble de la zone insulaire ». Mais les attaques contre les militaires et les civils se sont poursuivies dans la région.
Dans cette zone à la frontière du Tchad, du Nigeria, du Cameroun et du Niger, les attaques se sont multipliées ces derniers mois, les djihadistes profitant de leur connaissance de ce terrain marécageux.
La rébellion de Boko Haram a éclaté en 2009 dans le nord-est du Nigeria avant de se propager dans les pays voisins. Depuis, plus de 36 000 personnes (principalement au Nigeria) ont été tuées, et 3 millions ont dû fuir leur domicile, selon l’Organisation des Nations unies. En 2016, le groupe s’est scindé en deux branches : la faction dirigée par son chef historique, Abubakar Shekau (mort), et l’Iswap, affilié au groupe Etat islamique (EI). (Source : Le Monde)
Vu l’époque actuelle c’est grave de voir des terroristes assassiner des gens comme ça pour la ….. Finalement on ne sait même pas pourquoi, ces soldats tués avaient certainement des familles qui les pleurent. Nous présentons nos condoléances attristées aux familles endeuillées. Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété ni celles du site. Je vous souhaite à toutes et tous une bonne journée à vous et aux vôtres. Paola.