Me voici en cette matinée de dimanche avec une pensée qui trotte dans ma tête.
Oui chers tous et toutes, je vous invite en ce jour la main sur le cœur du côté des peuples German, Haoussa et Touaregs.
En effet, je reviens avec vous 22 ans en arrière c’est à dire en 1999, date où le très vaillant et bouillonnant général Baré, l’enfant terrible de Maradi fut lâchement et froidement arraché à la vie, au grand mépris de la dignité humaine par ceux-là là sensés assurer sa sécurité, mais figurez-vous jusqu’ici, l’enquête au sujet du départ prématuré de cet officier supérieur n’a toujours pas abouti un peu comme celle du général Gué en C.I en 2002 jusqu’ici, ou celle du capitaine Thomas en 1987 à Ouaga jusqu’ici également.
Aussi dites-moi pourquoi ces enquêtes piétinent-elles ?
Dans le cas du général Baré, peut-on dire que personne dans le pays de Seyni Kountché ne sait qui a donné l’ordre et surtout qui a exécuté l’ordre fatal qui rendit sa ravissante femme veuve et ses quatre mômes orphelins d’un paternel qui, il faut le souligner laissait passer l’intérêt supérieur de l’État avant celle de sa petite famille qui attend toujours que justice soit rendue, à cet homme hors du commun, car il faut il faut noter que jusqu’ici aucun dirigeant Nigérian n’a égalé le général Baré de regretté mémoire.
Non pas qu’au travers du charme qu’il dégageait ou de la jeunesse qu’il inspira mais de la poigne et surtout de la rigueur militaire qui le caractérisait.
Il faut dire que c’était le type de soldat rigoureux et intègre comme il y en a de moins en moins Mesdames et Messieurs, qui a tué Baré ?
Sérieux, allons nous développer notre Afrique avec des zones d’ombre, avec notre histoire flouée, oui qui a donné l’ordre, et pourquoi l’a-t-on précipité ?
Depuis lors, qu’ont-ils gagné ou profité suite à son départ ?
En quoi le Niger est-il devenu un pays stable après la liquidation d’un de ses meilleurs soldats jusqu’ici ?
Étaient-ils obligés de l’éliminer de cette façon, car il faut remarquer qu’aucune chance de s’en sortir n’a été donnée au général Baré ce matin là, juste après sa poignée de mains à ses camarades militaires à l’aéroport de Niamey venus lui rendre les hommages dues à son rang.
Que leur avait-il fait pour en arriver là ?
Certes lui-même était arrivé par les armes, mais est-ce que lui avait procédé comme ceux là même, qui décidèrent malgré toutes les ambitions qu’il nourrissait pour son pays, malgré qu’il leur avait donné des postes stratégiques auprès de sa sécurité, oui que leur avait-il fait pour décider l’écarter de cette façon sans aucun honneur, et surtout sans assumer 22 ans après leur sale besogne ?
Attendez, ils auraient quand même pu assumer voilà 22 ans déjà, ce qui prouve que c’étaient des lâches, car sauf les lâches n’assument et se cacheront à jamais, une drôle de façon d’exister, à savoir se cacher jusqu’à foutre le camp également un matin..
Né un 9 mai à Maradi, et bien cet Haoussa d’origine, et ancien aide de camp de Seyni Kountché puis chef d’État major d’Ousman qu’il renversa, ses bourreaux choisirent le 9 avril pour l’écarter.
Les américains et français qui condamnèrent son putsch en 1996 ont-ils quelque chose à voir avec cet homme, dont maintes tentatives de liquidation n’aboutirent pas jusqu’à ce matin du 9 avril 1999 en plein tarmac de l’aéroport.
Comment sa propre garde rapprochée se laissa-t-elle corrompre, hélas sans pour autant assumer jusqu’ici ?👏🏿
Voici chers(es) amis(es) le fond de ma pensée, mais la vérité finira bien par éclater un jour et là je crois que ça fera pas mal de bruit.
Je pense que Paola passera cet après midi comme tous les dimanches pour nous donner l’évolution de la pandémie de covid-19 sur notre continent.
Sur ce la bonne journée chez vous.
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Kap
