Je vais terminer cette journée avec un article qui m’a franchement choquée quand on est comme moi une inconditionnelle protectrice des animaux.
Les autorités ont délivré cette année 287 permis de tuer, dans un pays qui abrite quelque 130 000 pachydermes, la plus importante population au monde.
La controversée saison de chasse à l’éléphant 2021 s’est ouverte mardi 6 avril au Botswana, où la pandémie de Covid-19 a empêché la saison 2020, a annoncé mardi le directeur de l’organisme public chargé de la faune et des parcs nationaux, Kabelo Senyatso.
Les autorités ont délivré des permis de tuer 287 d’entre eux d’ici à la fin de la saison, c’est à dire fin septembre.
Le Botswana, pays enclavé d’Afrique australe abrite environ 130 000 éléphants, la plus importante population de ces animaux au monde.
En 2019, le Bostwana a levé une interdiction totale de la chasse, instaurée cinq ans auparavant pour inverser le déclin des populations d’éléphants et d’autres espèces.
Cette levée avait suscité la colère des défenseurs de l’environnement.
En 2020, la pandémie de Covid-19 et l’interdiction des arrivées de voyageurs provenant de pays à risques tels que la Grande-Bretagne, l’Italie et les Etats-Unis, d’où viennent la plupart des chasseurs, avait eu raison de la saison de chasse.
L’Association des producteurs de faune sauvage du Botswana (BWPA), qui regroupe des professionnels de la chasse, a salué la reprise, assurant qu’elle allait permettre aux communautés locales de retrouver des revenus. « Depuis que nous avons ouvert ce matin, nous avons eu des clients sur le terrain, certains venant d’aussi loin que l’Amerique », a affirmé mardi sa porte-parole.
L’éléphant de savane « en danger »
Les riches chasseurs de trophée déboursent de fortes sommes pour obtenir l’autorisation d’abattre un animal, de l’argent qui, selon les partisans de la chasse, bénéficient ensuite aux communautés locales.
Mais certains défenseurs de l’environnement comme Map Ives s’interrogent sur la façon dont sont établis les quotas de chasse et s’ils se fondent sur les preuves scientifiques concernant la population d’éléphants et sa pérennité.
« Je comprends que la chasse puisse être utile en tant qu’outil de gestion » de la faune, « mais cela devrait être fondé sur la science. Or, malheureusement, au Botswana, nous n’avons pas les ressources financières ou la main-d’œuvre formée pour des recherches sur la population des différentes espèces » d’animaux sauvages, a-t-il expliqué.
De nombreux éléphants du Botswana se déplacent en traversant les frontières de la Namibie, de la Zambie et du Zimbabwe voisins. Les quatre pays ont appelé à une levée de l’interdiction mondiale du commerce de l’ivoire, en raison de la croissance de la population d’éléphants dans certaines régions.
Des décennies de braconnage et la destruction de leur habitant ont décimé les populations d’éléphants d’Afrique, a alerté en mars l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui classe l’éléphant de savane (loxodonta africana) « en danger » et considère son cousin plus petit, l’éléphant de forêt (loxodonta cyclotis) en « danger critique d’extinction ».
(Source : Le Monde avec Publié hier à 09h25)
Alors il est évident que comme les abrutis qui chassent ne font pas la différence entre les races d’éléphants, ces gens là, tuent pour le plaisir de tuer, quand au Botswana lui ne voit que les fonds qui rentre dans ses caisses. Car il faut savoir le droit de payage pour tuer un éléphant varie de 35 000 à 70 000 euros, sans compter tout ce qui vient se greffer en frais annexe, donc une manne financière pour ce pays africain, tout comme en Namibie ou en Afrique du Sud.
Ca me désole de voir des choses pareilles, parce qu’on mettrait ses chasseurs là devant des terroristes, ce serait une autre chanson….
Mais hormis les dénoncer que peut-on y faire ? Là est la question !!
Sur ce je vous souhaite à toutes & tous une agréable soirée remplie de sérénité entourés(es) des vôtres.
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Paola