Bonjour à toutes & tous, je vais commencer ce matin par une information du journal « Le Monde » qui parle d’une attaque survenue au Cameroun.
Cette attaque est survenue dix jours après le meurtre de 7 écoliers dans le sud-ouest du pays. Depuis quatre ans, le Cameroun est le théâtre d’un conflit sanglant entre les rebelles séparatistes et les forces de sécurité.
Dix jours après le meurtre de sept écoliers dans le Sud/Ouest du Cameroun, au moins six enseignants ont été enlevés, mardi 3 novembre, dans une nouvelle attaque d’école, à Kumbo, dans la région du Nord-Ouest camerounais.
Ce nouvel assaut a été dirigé contre une école protestante et mené par des hommes encore non identifiés. Selon le révérend Samuel Fonki, chef de l’Eglise presbytérienne du Cameroun, et Stephen Afuh, président d’un syndicat d’enseignants presbytériens, onze professeurs ont été kidnappés par les assaillants. Cependant, un responsable des autorités locales ne confirme la disparition que de six professeurs dans la soirée. Aucune information supplémentaire n’a pour l’instant été communiquée de façon officielle.
Depuis quatre ans, le Cameroun est le théâtre d’un conflit sanglant entre les rebelles séparatistes et les forces de sécurité. Alors que les attaques d’écoles sont fréquentes, les élèves et professeurs kidnappés sont souvent libérés contre une rançon, mais certains ont déjà été tués, accusés par les ravisseurs de « collaborer » avec le régime.
Plus de 3 000 morts et 700 000 déplacés au Cameroun
A Kumbo, le révérend Fonki assure que les enseignants ont été enlevés par « des Amba-boys », surnom donné aux rebelles en référence au nom qu’ils souhaiteraient donner à un Etat indépendant, l’Ambazonie.
En février 2019 déjà, près de 170 élèves d’un lycée avaient été enlevés à Kumbo puis libérés après une journée de captivité, au terme de négociations avec les ravisseurs, qui avaient exigé la fermeture de l’établissement. En novembre de la même année, quatre vingt dix élèves avaient été enlevés et retenus cinq jours puis relâchés. Leur école avait aussi été fermée.
Les combats au Cameroun anglophone, mais aussi les exactions et les meurtres de civils par les deux camps, selon de nombreuses organisations non gouvernementales, ont fait plus de 3 000 morts et forcé plus de 700 000 personnes à fuir leur domicile depuis 2017.
(Source : Le Monde -Publié hier à 09h11, mis à jour hier à 10h18 )
Comme vous le voyez chers(es) amis(es) ces conflits internes en plus des attaques djihadistes n’en finissent plus depuis 2016, sans que finalement le gouvernement de Biya puisse y faire grand chose ! Il faut dire que depuis le début, le président Biya aurait pu planifier les choses avant qu’elles n’aillent trop loin, mais au lieu de cela il a envoyé des émissaires qui n’ont fait qu’envenimer les choses.
Parce que le Cameroun, qu’il soit anglais ou français est avant tout le Cameroun, il me semble bien que la devise de ce pays, c’est « UN & INDIVISIBLE » depuis le 1er octobre 1962, là c’est vraiment pas le cas !
Toutes les photos sur cet article ne sont pas ma propriété.
Sur ce je vous retrouve plus tard, et je vous souhaite à toutes & tous, une excellente journée de jeudi dans la positive attitude. Prenez soin de vous.
Paola