Bonjour à toutes & tous, je vais commencer cette journée par une info du Cameroun. En effet, trois militaires ont inculpés pour l’assassinat de civils au Cameroun anglophone en février 2020. L’armée camerounaise avait initialement nié la tuerie et avait juste parlé d’un malheureux accidents. Elle revient donc sur sa décision en annonçant que trois militaires camerounais ont été inculpés de l’assassinat en février dernier de civils dans la partie anglophone du Cameroun qui était en proie à un conflit séparatiste.
Ce sont les pressions internationales qui ont poussé les autorités du gouvernement à reconnaître qu’au moins dix enfants et trois femmes avaient été tués par des militaires dans le village de Ngarbuh, dans la région du Nord-Ouest. L’ONU avait évoqué la mort d’au moins 23 civils dans ce drame.
Les événement se serait passé dans la nuit du 13 au 14 février 2020, selon l’ONU, et 23 civils, dont 15 enfants (neuf de moins de 5 ans) et deux femmes enceintes, avaient été tués à Ngarbuh, un massacre qui avait déclenché un tollé international.
Depuis près de trois ans, des groupes séparatistes et l’armée s’affrontent dans les régions du N/O & S/O du Cameroun, où vit l’essentiel de la minorité anglophone, dont une partie s’estime marginalisée par la majorité francophone du pays. Les combats, mais aussi les exactions et meurtres commis contre des civils par les deux camps selon de nombreuses ONG, ont fait plus de 3 000 morts et forcé plus de 700 000 personnes à fuir leur domicile.
Deux mois durant, Yaoundé avait nié la tuerie et le bilan communiqué par l’ONU et affirmé que cinq civils étaient morts à la suite d’un « malheureux accident » à savoir l’explosion de conteneurs de carburant, explosion qui serait consécutive à des échanges de tirs entre soldats et séparatistes. Sous la pression internationale, le président Paul Biya avait finalement exigé l’ouverture d’une enquête sur cette tuerie.
Les premières conclusions avaient été livrées mi-avril, Yaoundé reconnaissant enfin que trois militaires qui n’étaient pas sous contrôle (en théorie un militaire doit obéissance à ses supérieurs hiérarchique) et désobéissant aux ordres avaient tué, avec l’aide de supplétifs, 10 enfants et trois femmes, puis ils avaient tenté de masquer les faits par des incendies avant de falsifier leurs rapports.
Les trois soldats camerounais ont été placés sous mandat de détention provisoire à la prison militaire de Yaoundé», a déclaré le porte-parole de l’armée, le colonel Cyrille Atonfack Guemo. Ils ont été inculpés notamment « d’assassinat« , a-t-il ajouté.
Voilà chers(es) amis(es) ce sera tout pour le moment, on se retrouve un peu plus tard, en attendant je vous souhaite une agréable journée de vendredi remplie de choses positives.
Prenez toutes & tous soin de vous ! Paola