Le Premier ministre gabonais Julien Nkoghé Békalé a indiqué, dans une communication gouvernementale mardi 05 mai à Libreville, qu’il n’y aura pas de confinement total dans l’urgence.
« Le confinement en lui-même est une mesure qui résulte de l’état d’urgence sanitaire comme d’autres mesures », a rappelé le Premier ministre. Le gouvernement gabonais « a décidé du confinement total du Grand Libreville, mais nous avons également décidé de la fermeture des bars, des hôtels, des restaurants, des commerces non alimentaires et des lieux de cultes », a-t-il expliqué. « Mais quand nous avons décidé de revenir au déconfinement partiel, ces mesures sont restées en vigueur, donc le déconfinement est une mesure comme l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes, comme la fermeture des lieux de cultes et des écoles », a poursuivi Nkoghé Békalé.
« Nous ne pouvons pas continuer à confiner pendant longtemps les populations du Grand Libreville sans risque d’explosion sociale », a-t-il plaidé. Selon lui, « le gouvernement a choisi le réalisme parce que nos réalités socio-économiques sont telles que la plupart de nos populations vivent dans une économie informelle, ils vivent au jour le jour ».
Nkoghé Békalé a affirmé qu’il n’y aura pas d’autres solutions. Chacun doit s’imprégner des mesures barrières, de la distanciation sociale et du port du masque à la maison, au bureau et dans les transports publics, ce qui constitue la solution intermédiaire à l’heure actuelle.
(Source La Tribune Afrique)