Avec la fin de la saison des pluies des commandos français ont conduit une mission de « recherche dans la profondeur » dans le Litovko malien, région où sévit notamment l’État islamique au grand Sahara (EIGS). Cette manœuvre devait compléter l’action d’un sous-groupement tactique de Barkhane, opérant aux côtés des forces armées maliennes (FAMa).
Le 17 octobre, raconte l’État-major des armées (EMA), « alors qu’elle était observée par un groupe de combattants appartenant à l’EIGS, une colonne de la force Barkhane a manœuvré, adaptant sa progression en fonction des renseignements, avant d’être prise à partie. »
Les djihadistes étant « sortis du bois », les commandos français, appuyés alternativement par des hélicoptères d’attaque Tigre et des Mirage 2000, sont parvenus à déceler leurs positions et à les surprendre. Dans son compte-rendu hebdomadaire des opérations, l’EMA dit qu’ils sont réussis à « déstructurer le groupe armé terroriste présent dans la zone d’action ». En clair, les assaillants ont été désorganisés, probablement après la mise hors de combat de leur chef.