Suite aux attentats du Sri Lanka le dimanche de Pâques dans des églises du Pays et des hôtels de luxe, d’après les bruits qui courent, le gouvernement retient la thèse qu’une organisation islamique locale aurait fomenté ces attentats ou 310 personnes sont décédées. Ces attentats ont été commis en représailles à des attaques de Mosquées et dans le quartier endeuillé de Kochikade, à Colombo, les habitants craignent le retour des tensions religieuses.
C’est huit explosions qui avaient frappé des hôtels de luxe et des églises en pleine messe de Pâques, qui est une des plus importantes fêtes chrétienne. A Colombo, la capitale, trois hôtels de luxe et une église ont été ciblés par des kamikazes. Mais d’autres bombes ont aussi explosé dans une église à Negombo et une autre à Batticaloa. Quelques heures plus tard, deux déflagrations sont survenues dans un hôtel de Dehiwala, une banlieue de Colombo, et à Orugodawatta, dans le nord de la ville. Une bombe artisanale a été désamorcée et des dizaines de détonateurs ont été découverts dans une gare routière.
Actuellement l‘enquête en cours a déterminé que cette organisation prévoyait de provoquer ces attentats, mais malheureusement qui n’ont guère été pris au sérieux. Pourtant le chef de la police avait averti, mais les informations ne sont pas remontées au Ministère et les précautions n’ont pas été prises pour empêcher ce drame. Au jour d’aujourd’hui 40 personnes ont été interpellé.
L’enquête a aussi pris une tournure internationale avec le soutien apporté aux autorités locales par le FBI, & Interpol, l’organisation internationale de police étant basée à Lyon.
Au Sri Lanka, l’état d’urgence est entré en vigueur dans la nuit de lundi à ce mardi. Il est accompagné d’un couvre-feu nocturne qui a été reconduit. Paola