Le pays en proie à des attaques attribuées aux djiadistes, à Boungou localité de l’est du Burkina Faso, cinq personnes dont quatre gendarmes ont été tuées vendredi dans l’explosion d’un engin artisanal au passage de leur véhicule. Ce véhicule de la gendarmerie, en mission d’escorte, a sauté sur un engin artisanal à Boungou, tuant quatre gendarmes et un civil.
L’équipe de gendarmerie effectuait une mission d’escorte de travailleurs du site aurifère de Boungou. Mi-août, cinq gendarmes déjà avaient été tués dans des conditions semblables sur le même axe qui relie Boungou à Fada N’Gourma, chef-lieu de la région de l’Est. Ce sont en tout 40 personnes qui ont été tués depuis le début octobre. Selon un bilan officiel établi fin septembre, les attaques ont fait au total 229 morts depuis 2015. Le Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d’attaques régulières
C’est le Nord et l’Est du pays qui sont particulièrement touchés. Depuis début octobre, 22 autres personnes, dont 21 hommes des forces de sécurité (policiers, gendarmes, soldats) ont été tuées par des attaques djiadistes et Ouagadougou qui est la capitale, a aussi été frappée à trois reprises, avec un bilan total de près de 60 morts. Les attaques sont essentiellement attribuées à Ansaroul Islam et au Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans mais d’autres groupuscules pourraient aussi être actifs. Il est juste déplorable que des mouvements religieux veulent imposer la charia à tout un pays et peut-être même à toute la planète ! Paola
