Bonjour à toutes & tous, comme je vous l’ai dit hier au soir, aujourd’hui nous allons parler politique française et du climat de révolte qui souffle sur le pays, nous allons donc commencer par le monde étudiant ! La plupart des facultés sont occupés par des étudiants en grève et tous les examens ont été reportés !
Tout a démarré par la nouvelle loi (ORE) pondu par notre gouvernement !! Ce que le président de la République qualifie de «processus qualitatif» est vu par les opposants à la loi ORE comme une «sélection» remettant en cause le principe d’une université ouverte à tous. Reprochant à cette loi de «remplacer la sélection par de la sélection» cette loi-ci risque bien d’être le dernier clou sur le cercueil de l’université française, telle qu’elle était c’est à dire ouverte à toutes & tous..Depuis cette date, les étudiants ont contesté, le gouvernement ne veut pas lâcher et le résultat est : Fermeture administrative, cours et examens reportés… La mobilisation étudiante contre la loi Orientation et réussite des étudiants continue. Selon la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, quatre universités sont bloquées et entre dix et douze sites perturbés.
À Rennes, l’université de Rennes 2 est bloquée depuis une semaine. 3 000 personnes se sont réunies lors d’une assemblée générale. Elles ont voté pour reconduire le blocage jusqu’au 30 avril. le président, Olivier David, a déclaré : « Si le blocage persiste, nous aurons évidemment des difficultés pour tenir les calendriers d’examens ».
À Montpellier, l’université Paul-Valéry est sous tension. La semaine dernière, des opposants ont saboté les serveurs informatiques pour empêcher la tenue des examens. Samedi, une manifestation qui avait lieu dans la ville a dégénéré en violences. Lundi, le président de l’université, Patrick Gilli, a demandé l’intervention de la police pour rétablir l’ordre dans son établissement, bloqué de manière illimité depuis la fin du mois de mars. « Il faut maintenant que l’État prenne les responsabilités qui lui reviennent », écrit-il dans un communiqué.
À Nanterre, la quasi-totalité de l’université était bloquée lundi. Seuls la bibliothèque et le bâtiment des chercheurs restaient ouverts. Les partiels qui devaient se tenir dans la journée ont été reportés. La présidence de l’établissement a indiqué étudier « plusieurs scénarios » de report des examens, « quitte à organiser les épreuves à l’extérieur de l’université ». Le blocage avec occupation est prévu jusqu’à l’assemblée générale de mardi à 10 h, qui doit décider ou non de la prolongation du mouvement.
À l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, les sites sont très perturbés.
- Lundi, la maison des sciences économiques, le centre Malher, l’Institut de géographie, le centre René-Cassin et le Centre 17 rue de Tolbiac étaient fermés.
- Le centre Sorbonne est fermé jusqu’à mardi 17 avril, sauf pour les examens devant s’y tenir avant 16 h.
- Le centre Michelet est fermé jusqu’au 29 avril,
- Centre Saint-Charles, est bloqué jusqu’au 20 avril.
- Le centre Pierre-Mendès-France, aussi appelé Tolbiac, est également occupé.
À Toulouse, des étudiants continuent d’occuper l’université Jean-Jaurès, dite du Mirail. Interrogé sur France Bleu, l’administrateur provisoire, Richard Laganier, a exprimé son inquiétude vis-à-vis de la tenue des examens. Il a affirmé que son objectif était que les étudiants puissent reprendre les cours et passer leurs examens avant la fin de l’année. « Ce que je souhaite, c’est qu’il y ait un déblocage de l’établissement pour réassurer un certain nombre d’enseignements sur le campus mais si cela ne pouvait être mené, nous sommes en discussion avec le rectorat et d’autres partenaires pour trouver des solutions alternatives. »
À Paris 8, l’université est encore bloquée, mais le conseil d’administration a voté à l’unanimité la réouverture administrative.
À Strasbourg, une assemblée générale de quelque 600 étudiants a voté à la majorité « le blocage reconductible de tous les bâtiments de l’université » à partir de mardi.
À Nancy, où le campus Lettres et sciences humaines est bloqué depuis le 22 mars, « tous les cours sont arrêtés », a indiqué l’université de Lorraine.
À Metz, les étudiants ont voté le blocage de deux bâtiments (Arts, lettres et langues ; Sciences humaines et sociales). Pour autant, les examens prévus cette semaine à Nancy et Metz « auront bien lieu, en étant reprogrammés ailleurs », a-t-on assuré.
Comme on peut le constater les étudiants ne veulent rien lâcher, ils trouvent injustes les mesures prises par Emmanuel Macron qui lui estiment que les étudiants n’ont pas besoin de je cite : « diplômes en chocolat » !!! C’est juste inouï qu’un président de la République puisse dire cela de ses étudiants français sachant que déjà il faut avoir un très bon niveau d’études pour poursuivre à la faculté et comme si on leur donnait leurs diplômes de fin d’études ou comme s’ils les achetaient comme certains en Afrique ! Déjà cette année une grande partie de nos étudiants n’avaient même pas de place dans les dites universités et ils se retrouvent pour la plupart à faire des petits boulots dans l’espoir d’un accueil plus favorable au sein d’une université à la prochaine rentrée…. L’heure est grave et elle est d’autant plus pour les générations futures ! Paola