France – Les étudiants en colère







C’est comme une odeur de mars 1968 qui avaient vu les étudiants se mettre en colère avant la grand grève en France de mai 1968, un goût de déjà vu qui voit une douzaine d’universités françaises prises en otage par les étudiants, qui font le blocus contre la réforme du gouvernement en ce qui concerne la réforme du BAC et la sélection à l’université. L’histoire pourrait bien se répéter 50 ans plus tard ! 

La mobilisation contre la réforme de l’accès à l’université fait aussi suite aux violences à la faculté de droit de Montpellier. Certains jeunes, présents lors de l’évacuation brutale de la faculté de droit jeudi 22 mars, ont témoigné de la violence des  événements. Un blocus illimité a été voté. 

A Toulouse, des sites de l’université Jean-Jaurès (sciences humaines) sont bloqués depuis plusieurs semaines pour protester contre le projet de fusion avec d’autres établissements de la ville et contre la loi sur les modifications d’accès à l’université (loi ORE, Orientation et réussite des étudiants), accusée d’instaurer un système de sélection.

Le campus de la Victoire, en plein centre de Bordeaux, est bloqué depuis mi-mars. La faculté de lettres de Nancy est également bloquée « jusqu’à ce que Macron retire la loi » ORE, a indiqué à l’AFP Romane Mayer, porte-parole de l’Unef, deuxième syndicat étudiant et opposé à la réforme. Même chose pour l’université Paul-Valéry (Humanités) de Montpellier, où le blocage a été reconduit en AG « pour une durée illimitée ».

 A Paris, le site de Tolbiac (université Panthéon-Sorbonne) est fermé depuis lundi et le président de l’établissement, Georges Haddad, dit craindre que la situation « dégénère » ! Il n’exclut pas de devoir faire appel à la police alors qu’un local de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a été saccagé le jour de la manifestation d’hommage à Mireille Knoll. A Rouen, la faculté de sciences humaines est bloquée depuis mercredi par une centaine de jeunes.

La loi sur les nouvelles modalités d’accès à l’université prévoit « des attendus » pour les licences générales. Si le jeune ne les possède pas, selon les commissions d’examen des dossiers dans les facs, il se verra accepté sous conditions et devra suivre un parcours d’accompagnement. (Source partielle huffingtonpost.fr) 



A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola" mon second prénom
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