J’ai trouvé ce matin sur Facebook ce post que je ne peux partager, je pense que les mots sont presque inutiles car celui dit vraiment tout et définit très bien l’état d’âme des camerounais qui sont excédés par la situation camerounaise…. Trop de morts pour rien… Je vous laisse lire et face à votre conscience ! Paola
AUCUNE LARME N’EST À VERSER POUR LES SOLDATS TOMBÉS DANS LA GUERRE DE BIYA CONTRE LES CITOYENS ANGLOPHONES
On nous demande de nous apitoyer sur les soldats tués dans le sud-ouest et nord-ouest. Les condoléances de Paul Biya ne suffisent-elles pas?
Lui qui n’a aucun remord pour les anglophones que son armée tue, comme s’ils n’étaient pas des citoyens camerounais, comme s’ils n’étaient pas des êtres humains et des chrétiens?
Un président qui refuse le DIALOGUE qui aurait déjà mis fin à cette crise constitutionnelle depuis décembre 2017, et préfère plutôt envoyer des escadrons de la mort contre son propre peuple!!! Et l’on nous demande de nous apitoyer de la mort des éléments de tels escadrons de la mort? Le faire, c’est soutenir la folie génocidaire de Paul Biya!!!
Toute compassion doit aller aux victimes civiles, et non pas aux méchants tueurs armés, d’un camp comme de l’autre, dans cette guerre insensée menée par un vieux dictateur boucher contre nos concitoyens anglophones, qu’il traite arbitrairement de terroristes parce qu’ils osent vaillament dire NON à son État illégal et totalitaire.
Les soldats obéissant aux ordres de ce vieux président, qui méprise et veut exterminer son propre peuple, ne meurent pas pour la patrie camerounaise, mais plutôt comme des ennemis du Cameroun. Leur sort ne mérite pas les larmes des patriotes camerounais.
Les soldats qui acceptent d’aller en guerre contre le Peuple camerounais doivent savoir qu’ils sont des antipatriotes servant un vieux despote que le Peuple souverain rejette, qu’ils sont des ennemis de la nation camerounaise.
Maudit soit le dirigeant qui cause la chute de nos soldats en les envoyant par les mensonges tuer leurs concitoyens ! (Matthieu 18: 6; Matthieu 23:34-36)
Ndzana Seme, SG du CCT, 05/12/2017.