Au secours… Je suis épuisé. (Posé comme reçu)
(Affaire FOUDA JOSEPH WILLIANS)
VOICI MON HISTOIRE !
Je m’appelle TONKEU FEUMBA MICHAËL, détenu à la PCY prison centrale de Yaoundé monde gui. Avant tout ceci, j’étais un citoyen model , comme tout jeune de mon âge soucieux de son avenir et conscient des difficultés de la vie et surtout issu d’une famille extrêmement pauvre. Où j’étais l’unique sur qui elle pouvait compter ; je donnais des cours de français dans un collège de la place nommé INSTITUT PETOU , aussi , j’étais étudiant en psychologie UNIVERSITÉ DE YAOUNDÉ I NGOA-EKELLE.
Toutefois, ou mieux malheureusement, le mardi 14 avril 2015, au lendemain des remises des bulletins aux élèves et ayant une très grande quantité de copies à corriger pour le compte de la séquence suivante, sans oublier que la semaine suivante nous devions avoir «contrôle continu » à l’Université. P (1)
Je me rendais à l’Université aux encablures de 14h , partant de la maison familiale sis au quartier ÉKIE Dernier poteau à pied comme chaque jour de cours. À la traversée du pont derrière le magasin ORCA en face de la monté ZOÉ , j’ai eu envie d’uriner , me dirigeant vers une touffe d’herbe tout près des rails, je me met à uriner, lançant l’oeil tout juste où je passais j’ai aperçu un téléphone bleu de marque SAMSUNG à boutons, après avoir fait uriné je l’ai ramassé , l’ai mis dans mon sac puis je me suis rendu à l’université à l’annexe près des bureaux de la francophonie.
Le soir de retour, je l’ai sorti l’ai regardé j’ai réalisé que ce téléphone n’avait ni batterie, ni puce ni couvercle. Alors je l’ai laissé la sur mon guéridon.
Samedi le 18 avril, de retour des cours à l’université vers 17h, j’ai appelé mon petit frère Loïc et je lui ai présenté le téléphone. Il m’a posé la question de savoir où je l’avais trouvé ? Et je lui ai dit sur les rails pendant que j’allais à l’université. À la suite je lui ai dit va donc chercher une batterie et vois si ça s’allume, la on s’est séparé.
Dimanche soir, vers 19h il frappe à ma porte et m’apporte le téléphone déjà allumé et il avait déjà mis la puce de mon dernier petit frère BORIS et avait émis des appels. Une fois que j’ai manipulé le téléphone il m’a demandé s’il prenait et là, je lui ai répondu qu’il prenne. Là, nous sommes le 19 avril 2015. P (2)
Le jeudi, 23 avril 2015 , pendant que j’étais à l’annexe près des bureaux de la francophonie, mon téléphone sonne, je décroche, c’est mon père au bout du fil trouve moi immédiatement au carrefour EMIA, très surpris, je me rends très rapidement. À mon arrivée sur les lieux, personne. J’appelle par téléphone , lui disant que je suis là et lui me répond que j’attende sur place. Quelques minutes, une voiture garre, un civil y sort, et à l’intérieur mon père. Encore plus surpris, tout de même j’entre. Je lui pose la question de savoir, que se passe-t-il ? Il ne me répond pas, je reste tranquille et lorsque nous arrivons au PCOP il me dit à l’entrée dit juste la vérité.
Dans un bureau nous sommes entré. Un monsieur assis, sans doute l’enquêteur, qui me demande de me présenter. Ce qui a été fait, puis, il me pose la question de savoir : sais-tu pourquoi tu es ici ? Ma réponse est bien sur non. Alors il sort le téléphone et me le montre, tu connais ce téléphone ? Oui ! Ai-je répondu. La suivante, dis-moi, comment tu l’as eu ? Je lui relaté toute l’histoire comme au départ. Il dit mais comment tu dis la même chose que ton frère ? Je lui répond puisque c’est vrai ! Mon petit frère est amené et il est assis en face de moi. Après moult échange entre les officiers soient: l’adjudant chef major NGAUSSS en charge de l’enquête, le commandant du SED, le capitaine de la GP, ils ont proposé de refaire la reconstitution des fais.p3
Arrivée sur les lieux, ils m’ont demandé de reprendre tout ce qui c’était passé le jour où je ramassais le téléphone, ce qui a été fait. Les trois officiers, accompagné d’un des antigang qui sont venu me cherché au carrefour EMIA, se tenait devant moi et me questionnait. Plus loin, étaient placé les trois officiers qui discutaient et j’ai entendu l’un dire: » À l’endroit où ce jeune à ramassé ce téléphone nous n’avions pas cherché, nous avons commencé à la sortie du tunnel du train, puis nous sommes allé de l’autre côté ». Après cela, nous sommes retournés au PCOP.
À notre arrivée, ils nous ont gardé : l’ami de mon petit frère, mon petit frère Loïc et moi. Où nous avons passé 3jours , pendant lesquelles nous étions détenu dans un bureau, avec un adjudant de la GP qui était aussi dans le dossier, on disait que c’était lui qui avait reçu un coup de fil de la part du téléphone de l’assassiné. L’ami de mon petit frère se retrouve dans le dossier par ce que sa puce à servi à tester le téléphone pour la première fois , et il nous dise que le listing dit que la puce sans crédit de l’ami de mon petit frère a émi un appel vers l’adjudant de GP en cellule avec nous.
Pendant les trois jours nous avons été plusieurs fois entendu et tous les enquêteurs nous promettaient toujours là liberté. Ensuite nous sommes amenés au GROUPEMENT, où nous avons été menacé pendant l’interrogatoire et jeté en cellule, de manière séparé. P(4)
Il faut noter que pendant tout ce temps, puisque j’avais des évaluations au campus ils m’ont accordé d’aller composé , tout seul et le soir je suis revenu. J’étais très malade. Trois nouveaux jours de tortures , puis nous avons été renvoyé au SED. Où en soirée, fautes d’éléments de preuves suffisantes nous avons tous été libéré. Est-il nécessaire de noter que, en plus des 4 que nous étions, il y avait 3 autres personnes enchaînés aux pieds , qui nous étaient parfaitement inconnu, dans le même dossier, et qui ne nous connaissaient pas en retour. Ils nous disaient que ce n’étais pas nous. À notre sortie, ils sont restés. Nous étions exactement le 29 avril 2015.
Après un mois, le 29 mai 2015, je suis très surpris de la convocation du juge OBAMA, du TGI MFOUNDI, je me suis rendu à 13h, heure du rendez-vous, mais il m’a reçu vers 15h, avant, son arrivée sa greffière me faisait savoir déjà qu’il allait m’arriver un malheur, elle m’a demandé d’appeler mes parents ce qui a été fait. Pendant mon audition avec le juge, il ne me parle pas du dossier, que je connais mais plutôt il me dit: »vous vous êtes évadé de l’endroit où vous étiez en cellule sans precision » très surpris , je lui dis moi ? Il me dit oui ! Je réponds impossible ! Il me dit, c’est ce que je vois écrit ici. Finalement je me reprends en lui montrant le certificat que m’a signé le colonel BANKOUI, qui justifiait que j’étais dans ses locaux pendant les dates susmentionnées. P (5)
Ceci était pour me justifier devant mes enseignants à l’université afin qu’ils m’accordent un rattrapage des contrôles continus manqués. Des que je lui ai montré le papier signé, l’interrogatoire à radicalement changé, voyant qu’il n’avait pas d’éléments pour me coincer, il me dit : « je sais que tu n’y es pour rien mais tu vas d’abord descendre en prison » à l’écoute de cette phrase j’ai fondu en larmes et disant je n’y suis pour rien… Il m’a fait signer le mandat de dépôt le 29mai 2015. MOTIF: COATION D’ASSASSINAT. Avant les 6 mois il a appelé mon papa par le biais de sa secrétaire pour lui faire connaître la marche à suivre, elle a demandé (quatre cents mille francs) à mon papa pour une liberté provisoire qui devait par la suite me sortir du dossier. Et après beaucoup de peines, mon père a pu rassembler la somme d’argent qu’il a remis au juge OBAMA en personne. Après cela le juge a disparu je suis monté une seule fois. Après les 6 premiers mois, j’ai passé 11 mois sans plus aller au parquet.
En fin octobre, je suis allé au parquet, ayant la certitude d’une liberté, mais hélas, rien. Le juge MABINGO ETEIL, avait pris en charge le dossier et pendant mon audition il m’a dit:« je sais que tu t’attendais à sortir de prison, mais moi je ne peux pas te laisser vu que ce n’est pas moi qui avait en charge votre dossier. Donc, j’ai fait un bon rapport sur votre cas et devant la barre on va te laisser». P(6)
Sur ceux, nous avons reçu la mise en barre. Le juge OBAMA à repris service. Me voici donc, à la barre, Novembre 2016, en collégialité. Présidente d’audience AKOA IVONNE. Elle nous a posé les question personnelles noms et lieu de naissance, si nous jugeons coupable ou non coupable ? Décembre, janvier, il nous est informé que la partie civile à demandé un changement d’audience, renvoyer pour le mois de février, à l’audience du président AWOUDOU, que je n’ai jamais vu, en ce mois de février nous sommes montés 3fois mais l’audience n’a jamais eu lieu. Après cela nous avons perdu la date. De fevrier 2017 à septembre 2017.
Nous sommes appelés par un autre juge, en audience ordinaire. Présidente EKODECK, elle nous renvoie pour MINISTÈRE PUBLIC non constitué, le 27 octobre 2017, nous sommes devant la barre, c’est alors qu’elle nous rappele que notre dossier peut nous faire prendre une peine à mort, ou à vie. De ce fait il doit être jugé en collégialité. Elle nous renvoie pour le 07 novembre 2017. Et ce 7 Novembre, nous ne sommes plus montés. Raison inconnue. FIN P(7)
Ce sont des révélations qui sont hors procédures.
Ça va finir un jour ? Je n’en sais rien ! 30 mois sans suite, 4 audiences changés.
Pensez-vous que quelqu’un peut tuer un homme et ne prendre que son téléphone de moins de 5000f et ce même téléphone au lieu de le jeter tu le donnes à ton petit frère ?
Pensez -vous que vous pouvez avoir tué quelqu’un et on vous laisse aller composer sans garde et vous revenez ? Ou encore vous avez assassinés quelqu’un on vous laisse 1 mois et vous revenez ??? Quel histoire ?
La mère et femme de la victime sont venus m’espionner, de la part du juge d’instruction si elles me connaissent la réponse était négative, le défunt FOUDA FOUDA JOSEPH WILLIANS et moi sommes de parfait inconnus. À la suite de tout ce qui précède ma soeur s’est rendu chez la mère du défunt après un échange, elle lui a fait savoir qu’elle savait bien que je n’y étais pour rien et qu’elle savait ceux qui ont fait cela a son fils ce n’est pas un étudiant.
Par ailleurs, il m’a été révélé par des sources autres, que les auteurs de cet assassinat ont déjà été arrêtés. En outre, lorsqu’ on a découvert le cadavre de son fils aux rails au matin, le contre-Admiral FOUDA JOSEPH, s’est incliné sur la dépouille de son fils se lamentant en disant: «ils n’ont pas pu m’ateindre, c’est mon fils qu’ils ont assassinés». P(8)
Mes frères, cher(es) âmes de bonne volonté, organismes internationaux, je cris vers vous , vous êtes mon dernier recours je suis épuisé je ne compte que sur vous. Je vous en prie aidez-moi. Les paroles d’un jeune en détresse. Je péri en prison depuis 30 mois sans suite. Être pauvre c’est un péché ? N’avoir personne pour nous défendre c’est un crime pour être gardé en prison sans motif ? Je sais que vous me comprenez bien je vous prie de me venir en aide. Parole d’un jeune en détresse.
Et voilà mes chers(es) lecteurs & lectrices comment dans mon pays on traite les gens, comment des investigations ne sont pas prises en compte ni même creusées jusqu’au bout, comment on demande des bashichs pour soit-disant sortir quelqu’un dans la détresse comme cette secrétaire, comment on ne fait pas des enquêtes comme elles doivent être faites pour libérer un innocent de prison, comment on fabrique de toutes pièces un coupable ! Donnez vos impressions, à vos claviers amis(es) du site ! Ceux qui dirigent le Cameroun sont pourris et la corruption règne en maître !! Kap
C’est un cas sur cent milles de ce genre au cameroun. C surement une mafia qui a mal tourné et est fini en reglement de comptes. Sans compter les rafles suite à de pareil dossier. Ils se servent du malheur des uns pour se faire du fric
La corruption existe partout au Cameroun mon cher et ce jeune homme est emprisonné parce qu’il fait un coupable idéal et dans ce pays on met en prison les gens parce qu’ils osent dire la vérité.. Les prisons camerounaises sont remplies d’innocents et les conditions de vie des incarcérés sont une honte pour l’humanité !!