Aussi surprenant que cela puisse paraître, les médias télévisés ce matin n’ont pas parlé de la grève des fonctionnaires hier. Ils parlent des bleus et de la coupe du monde, ils parlent de l’indépendance de la Catalogne, ils parlent politique française, ils parlent du procès des casseurs qui ont agressé une voiture de police, enfin bref, ils parlent de tout mais pas de la grève !
Pourtant cette grève a bien eu lieu…. Des soignants aux enseignants, des ministères aux collectivités, ils étaient entre 400 000 agents et un taux global de grévistes de 30 % (selon la CGT, premier syndicat du public) et 209 000 manifestants et 14 % de grévistes (selon l’Intérieur et les Comptes publics). C’est sur que eux vont pas dire combien ils étaient….
Toutes les villes de France étaient représentées ainsi que tous les syndicats ont agit conjointement pour dénoncer la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires d’ici à la fin du quinquennat, le gel des rémunérations, le rétablissement du jour de carence ou la remise en cause du statut des agents publics —, les têtes d’affiche ont défilé chacune dans son coin. Jean-Claude Mailly, de Force ouvrière, était à Lyon, Laurent Berger, numéro un de la CFDT, a préféré La Roche-sur-Yon, en Vendée, et Philippe Martinez, de la CGT, Paris.
Alors il est évident que la suppression de ces postes va impliquer forcément des manques dans les rangs des hospitaliers par exemple, déjà que le personnel soignant n’a pas assez de temps pour s’occuper des patients, ils en auront encore moins vu qu’ils seront obligés de faire le job des personnes employées en contrat ADE….. C’est comme dans les administrations, déjà qu’il faut attendre des plombes pour avoir un document, là ça va être comme en Afrique, il faudra attendre 3 mois pour obtenir ce que l’on a de besoin…..
Même tableau que pour la défense du pays, les policiers ne sont pas en nombre suffisant et comme disait ma grand mère, ils peuvent pas être au four et au moulin… Pendant qu’on les mobilise d’un côté les malfrats attaquent ailleurs, de plus leur matériel et leur locaux sont du genre vétuste et rien n’est fait pour améliorer leurs conditions de travail et comme ça dans toutes les administrations c’est un bordel monumental ! Et si les fonctionnaires sont sortis dans la rue, à mon sens tout le monde aurait du suivre le mouvement, faire comme en mai 1968, là au moins on avait obtenu ce qu’on voulait, même les jours de grève payés (six semaines)…. Parce qu’il faut comprendre que si la totalité des corporations des métiers stoppent le travail, s’en est finit des royalties de actionnaires qui vivent grâce à la sueur des hommes… Paola
