Le Conseil suprême de la magistrature (Csm) s’est réuni avant hier sans le Chef de l’Etat. Patrice Talon était le grand absent. Sa santé encore fragile reste la raison fondamentale. Patrice Talon devrait diriger mardi 20 juin 2017 une rencontre du Csmau palais de la République. Mais il n’y était pas. D’ordinaire ponctuel, le Chef de l’Etat a fait freiner le démarrage des travaux dudit Conseil devant débattre de grands sujets.
Après une heure de retard, selon nos sources, le président Patrice Talon a dû appeler le ministre de la Justice pour autoriser le président de la Cour suprême, le vice-président du Csm, à présider ladite rencontre. Le président Ousmane Batoko a certainement reçu des consignes fermes pour animer la rencontre. Les mêmes sources soulignent que ce mardi, le Csm avait à proposer certaines nominations à la tête des tribunaux de commerce. Lesquelles nominations devront être confirmées ce mercredi par le Conseil des ministres.
Seulement, des propositions ont bien été faites en absence du Chef de l’Etat. Sans doute, Patrice Talon a du plomb dans l’aile pour reprendre de sitôt ses activités. Quand on a subi tel que révélé par le communiqué du Conseil des ministres le lundi dernier, deux «grosses interventions» chirurgicales dans une même période, il est évident qu’on manque d’énergies. En effet, le Chef de l’Etat n’est pas un extra-terrestre. C’est normal qu’il soit confronté à des ennuis de santé.
Et quand cela arrive, il a l’obligation soit de réduire son rythme de travail soit de s’imposer carrément du repos afin de reprendre des forces. Contrairement à ce que tente de faire croire à l’opinion le communiqué du Conseil des ministres du lundi dernier, le président Talon n’est pas encore « totalement rétabli ». Il est encore convalescent. En conséquence, le Chef de l’Etat devra savoir disposer de temps et non continuer à « gérer avec rage le pouvoir » comme il l’avait promis depuis l’échec de son projet de révision de la Constitution du 11 décembre 1990.
Néanmoins il faudra m’expliquer pourquoi Le président du Bénin est venu se faire opérer à Paris …. N’y a t’il pas de chirurgiens au Bénin ? Il est quand même curieux que la plupart des chirurgiens africains qui ont fait validé leurs diplômes en France, ne puissent pas prendre en charge une lourde opération…. N’ont-ils pas les structures adaptées ? Le matériel adéquat où comme au Cameroun on laisse mourir une femme devant l’hôpital comme Monique……. Mais là à mon avis, c’est pas une question d’argent…… Ou bien le cas était-il trop grave pour qu’ils ne veuillent pas prendre le risque d’opérer ? Juste au cas où leur patient meurt, donc le Président, seraient-ils accusés de crime et ils se retrouveraient en prison manu military …. On est quand même appeler à se poser des questions n’est-ce pas ? …. Et vous, vous en pensez quoi …. ?? Le débat est ouvert…. Paola