Dans mon pays au Cameroun jusqu’en 2017 nous accusons deux salons du livre seulement… Hé pitié Allah….. Que dire de tout ça, franchement !!! Une preuve suffisante sur la qualité et la quantité intellectuelle de notre pays où voyez vous le nombre de bars ne dit plus son nom ! Tout de Soa, tout de Ngoa, sans oublier l’Essec, même à Ngaoundéré il y a bien plus de bars autour des facultés, peut-être parce que les intellos prétendument ne sont biyatisés !
Situés aux alentours des Universités, des lycées et des collèges, les bars sont pris d’assaut de jours comme de nuits par les élèves et les étudiants.La consommation d’alcool étant une unité de valeur qu’on valide sans composer, ces disciples de Bacchus d’un autre genre n’ont pas de retenue. Certains étudiants et élèves des grandes métropoles camerounaises ont transformé les débits de boissons en salles de cours. Il y en a qui arrivent au bar vers 8 heures et repartent très tard dans la nuit. On se demande à quel moment ils vont au cours ?
Afin de mieux appâter les disciples de Bacchus, certains promoteurs de débits de boissons ont baptisé leurs « bars » de noms empruntés au lexique universitaire et scolaire. Ils ont carrément adopté des noms des services, des amphithéâtres et salles de cours. De manière chronologique, c’est avec le débit de boisson baptisé « Amphi 200 », que cette campagne de séduction a commencé au carrefour Ange Raphaël à Douala. L’approche marketing ayant porté des fruits, d’autres personnes opérant dans le secteur des débits de boissons non loin du campus de l’Université de Douala se sont inspirés de ce stratagème.
A ce jour, plus d’une vingtaine de « bars » aux appellations assez évocateurs écument les abords de l’Université de Douala. Le plus célèbre d’entre eux est sans doute le tristement célèbre « le club U.V », situé sur l’axe « BP Cité-carrefour Ange Raphaël ». Déversant de forts décibels, ce lieu est devenu au fil du temps, le point de chute des étudiants et le terrain de chasse des prostituées. Le spectacle est pratiquement le même lorsqu’on bifurque vers la pharmacie de l’Essec en allant vers Ndokoti. De part et d’autres de la chaussée, sont postés des débits de boissons tels que « le Grand Amphi, Faculté de la Soif, le Rectorat Club », pour ne citer que ceux-là.
Il est toutefois curieux de constater qu’une activité aussi nocive pour le développement intellectuel, l’acquisition du savoir et même pour la santé des étudiants se déroule à ciel ouvert sans que les autorités ne lèvent le petit doigt. Pourtant, il existe des textes de lois qui interdisent la présence des débits de boissons aux alentours des institutions universitaires et scolaires. Malheureusement, rien n’est fait pour leur mise en application.
Pour certains , ce laxisme des autorités n’est pas neutre, puisqu’il semblerait que certains de ces débits de boissons appartiennent à ceux qui sont censés les interdire. Comme quoi, il est difficile de scier une branche sur laquelle on est assis, même si pour cela il faut sacrifier l’avenir de nombreux jeunes. Mais bon je n’ai pas tchat que les student ne doivent pas jong même le japalo, l’ondotol s’il leur est permis de boire déjà du formol ! C’est surement à cause de la F’rance qu’ils sont biyatisés par derrière peut-être !!! Kap !!