Voilà comme promis le programme de deux autres candidats et nous allons continuer avec Emmanuel Macron… Comme les précédents, en 5 grands points.
- L’adaptation de la durée du travail en fonction de l’âge. Dans un entretien publié dans L’Obs le 9 novembre dernier, il annonce vouloir « s’adapter aux individus ». Il est contre une durée hebdomadaire du temps de travail figée. « On peut ainsi imaginer travailler moins à partir de 50 ou 55 ans : 30 heures, 32 heures, pourquoi pas ? En revanche, quand on est jeune, 35 heures, ce n’est pas long ».
- La retraite « à la carte ». Là aussi, Emmanuel Macron veut adapter les retraites en fonction des profils. « Il faut pouvoir moduler selon les individus et les situations », explique-t-il à L’Obs. « Si on se contente d’appliquer des critères de pénibilité de manière arbitraire, on ne fera que recréer des régimes spéciaux ».
- Le chômage pour tous. L’ancien ministre de l’Economie veut rendre légal le droit au chômage pour les travailleurs indépendants et les auto entrepreneurs. S’il accède au pouvoir, il entend aussi étendre ce droit pour les salariés qui démissionnent, pour mieux protéger les travailleurs « des aléas de la vie professionnelle ».
- La réforme de la carte scolaire. Pour assurer une véritable mixité sociale, Emmanuel Macron et pour que les enfants des quartiers sensibles puissent étudier dans les centres-villes, Emmanuel Macron veut absolument « faire évoluer » la réforme de la carte scolaire.
- L’autonomie des établissements dans le primaire. A l’école aussi, Emmanuel Macron souhaite moins de rigidité. Dans les colonnes de L’Obs, il prône « une vraie autonomie pédagogique pour les établissements » (méthodes différentes, plus de profs par classes et des professionnels plus expérimentés et mieux payés dans les écoles des quartiers les moins favorisés).
Nous passons au second candidat, comme pour Mr Macron, et les précédents candidats, les plus grands cinq points de la candidature de Mr François Asselineau
- Sortir de l’Europe. Lui président, il lancerait le divorce de la France avec l’Union européenne. Retrouver une souveraineté nationale est à ses yeux “la clé pour redonner du sens à notre démocratie et à la République, pour relancer l’économie, protéger nos acquis sociaux”, explique-t-il à L’Opinion. Mais également pour la condition pour “dégager la France de l’Empire qui l’asservit”.
- Retrouver une monnaie nationale. Deuxième étape de son divorce avec l’Union européenne, le candidat sortirait de l’euro. Mais contrairement au Front national, qui évoque désormais un processus “négocié” sur ce point, le candidat de l’UPR ne veut pas de pourparlers avec l’Europe sur ce point.
- Quitter l’OTAN. S’inspirant de la figure de De Gaulle, François Asselineau veut sortir la France de l’Otan, l’alliance atlantique de défense avec les Etats-Unis. Une manière, selon lui, de rompre avec la mainmise américaine qui dirigerait l’Europe.
- Favoriser les référendums. Le candidat de l’UPR souhaite instaurer le référendum d’initiative populaire. Il propose qu’une question signée par “quelques centaines de milliers de citoyens” soit obligatoirement soumise au peuple par référendum. Les dirigeants seraient ensuite “contraints d’organiser un référendum sur ce sujet” et d’en adopter le résultat“Re-nationaliser” l’économie. Le candidat souhaite “rétablir la France dans sa puissance” et invoque la nécessité de « re-nationaliser” des fleurons de l’industrie. Une vague de nationalisation allant des “grands moyens de production privatisés, des sources d’énergie, des compagnies d’assurances et des grandes banques”, détaille-t-il dans L’Opinion.
Voilà demain dans la journée, je mettrais les cinq grands points de quatre autres candidat…. Paula