Hier j’ai partagé sur le réseau social Facebook, une phrase de Clemenceau qui disait : « Honte aux pays où l’on se tait » !!!
Alors effectivement honte aux pays qui ferment les yeux sur les guerres intestines où des frères s’entre tuent pour des mauvaises raisons et c’est l’attaque d’une boutique qui a déclenché des opérations de représailles dans plusieurs localités des environs de Ké-Macina. Cases incendiées, bétail tué… Le bilan officiel fait état de 13 morts, « pas plus », précise le ministère de la Sécurité, alors que des chiffres plus élevés circulent sur les réseaux sociaux.
Ces affrontements ont opposé des membres des communautés peule, majoritairement composée d’éleveurs, et bambara, majoritairement composée d’agriculteurs et de chasseurs dozos. Les conflits liés à la terre sont fréquents dans la zone. En août dernier, près de Tenenkou des combats avaient fait au moins cinq morts !
Honte aussi à ceux qui ne disent pas que la misère, le manque d’eau, de nourriture tuent plus qu’une guerre car un nouveau rapport publié ce lundi pointe du doigt la guerre civile, et l’instabilité qui en découle, comme responsables de la famine au Soudan du sud où 100 000 personnes font désormais face à la famine, alors que 4,9 millions d’autres se retrouvent dans le besoin extrême de nourriture et d’eau. Cette nouvelle alerte intervient alors que le conflit opposant les forces loyales au président, Salva Kiir, aux rebelles fidèles à l’ancien vice-président, Riek Machar, a gagné la région de Kajo Keji, près de la frontière avec l’Ouganda.
Les Soudanais du Sud fuyant leur pays déchiré par la guerre ont confirmé les exactions détaillées dans les rapports de l’ONU. L’agence avait dénoncé les violences, les viols et les attaques systématiques contre des civils. Le nombre de réfugiés qui entrent en Ouganda a atteint 3 657 personnes en une journée ces dernières semaines. Ce chiffre a connu un pic de 6 765 nouveaux arrivants le 1er février, selon les Nations unies. Des milliers de personnes cherchent à traverser les frontières illégalement, car les forces gouvernementales de l’Armée de Libération du Peuple Soudanais (SPLA) exigent l’équivalent de 3 dollars [2,85 euros] pour laisser les gens partir. Alors pourquoi le silence des médias ?
Honte également aux médias de tous les pays qui restent silencieux sans dénoncer les gouvernements responsables, plus particulièrement en Afrique, parce qu’ils sont juste achetés par les dits gouvernements ! En tant que journaliste, nous avons non seulement le droit, mais aussi le devoir d’informer le monde entier et cela sans déformer les événements et dire ce qui se passe, sans se laisser intimider par les pressions gouvernementales !!! C’est que mon point de vue en tant qu’écrivain autodidact indépendante, tout comme le sont j’en suis sure tous les administrateurs du site Rétro & Perspectives d’Afrik ! On ne peut ni nous manipuler, ni nous intimider, ni nous acheter, c’est pour cela que sur le site nous mettons ce que nous jugeons utiles et important, cela au gré des informations que nous transmettent les amis(es) du monde entier…. Paula