Pour continuer sur le sujet de l’homosexualité en Afrique on peut encore voir par les recherches d’antrophologues africains que chez les Kivaï, la pratique rituelle de la sodomie était courante et socialement interprétée comme rendant les jeunes hommes plus vigoureux.Dans le Nord-Ouest de la Zambie, le rite « Mukanda » ou la circoncision des garçons était plutôt particulier. Les initiés mimaient souvent la copulation en se servant du pénis de l’initiateur le plus âgé. Cet acte était considéré comme rendant le sexe de l’initiandus plus fort à l’instar de celui de l’initiateur.
Dans d’autres groupes Bantou les garçons restaient nus durant toute la première phase de l’initiation et pendant la période de cicatrisation, ils s’occupaient en jouant avec le pénis des gardiens des loges initiatiques. Les « vilombola » ou avec ceux de leurs assistants, les « rulombolachika ». Cela était pour accélérer la cicatrisation de la circoncision et d’accélérer la croissance de leurs pénis ! Tous les visiteurs des loges initiatiques avaient le droit au même traitement !
Chez les Chagga du Kilimandjaro, les jeunes aussi pratiquaient l’homosexualité, mais ils étaient considérés comme adultes après une cérémonie initiatique ou après leur circoncision, il devait passer un autre rite celui de la suturation anale dans la forêt et l’explication qui en ressortait était qu’un homme ne doit pas se faire engrosser ! C’est l’une des raisons pour lesquelles l’homosexualité parmi les adultes était mal vu comme en Rhodésie du Nord.
Au Dahomey, l’actuel Bénin les enfants , tous sexes confondus pouvaient jouer ensembles ou là tout était arrêté. Ainsi les garçons n’ayant plus l’opportunité d’avoir la compagnie des filles trouvaient la satisfaction sexuelle dans leur compagnie respective et un garçon pouvait alors prendre un autre garçon comme « sa femme » cela était désigné par le terme « gaglo » et pouvait durer toute la vie ! C’est aussi la même chose que les chercheurs ont trouvé chez les Bafia du Cameroun et qu’un mot désignait par « a ji’gle keton » qui signifie « il ou elle aime les fesses ». l’un des deux partenaires est souvent plus âgé et cela a été signalé également chez les Nkundo du Congo !
Chez les zande du Sud-Ouest du Soudan, l’homosexualité des femmes était pratiquée dans les maisons des polygames et il en était de même pour les femme Nkundo de la République Démocratique du Congo. La relation sexuelle entre elles se faisait à l’aide de godemichés taillés dans des patates douces, ou des bananes tandis que chez les femmes de Zanzibar le cunnilingus était privilégié ainsi que chez les femme Vahiwé qui le faisaient en l’absence des hommes ! Il faut noter que le lesbianisme n’était pas du tout accepté par les hommes c’est pour cette raison que les femmes gardaient secrètes les activités homosexuelles. C’est le plus souvent dans les mariages polygamiques que les femmes insatisfaites de leurs maris et pratiquaient l’homosexualité entre co-épouses.
Chez les Azande , les femmes étaient parquées dans des harems et c’est la vie en cage qui aurait occasionnés les pratiques homosexuelles tout comme les femmes musulmanes en Afrique du Nord ou chez les femmes Haoussa au Nigéria ! Les hommes n’admettaient aucunement ces pratiques faites par les femmes mais paradoxalement ils ne voyaient aucun inconvénient à pratiquer l’homosexualité avec des jeunes hommes et parfois même en présence de leurs femmes afin d’asseoir la domination masculine, le pouvoir du phallus.
La raison invoqué chez les Azande, c’est que les jeunes garçons étaient entraînés par leurs maîtres ou même mari dans les camps de guerre et ces jeunes garçons servaient et jouaient le rôle attribué aux femmes dans les camps militaires, incluant les relations sexuelles. La pratique était aussi d’épouser les jeunes militaires pour cela ils payaient un dot aux parents au même titre qu’ils auraient épouser la soeur des jeunes garçons. Quand le jeune garçon grandissait, à son tour il en prenait lui aussi un plus jeune afin de devenir son mari et cela permettait aux hommes de satisfaire leurs libidos et c’était faire preuve de sensibilité pour un homme que de dormir avec des garçons et quand on dit dormir on en comprend le sens !
De tous ces rites que je viens de parler, il ressort qu’ils sont pour la plupart relatifs au modèle ancien, surtout dans les rites masculins. L’homosexualité est le médium de la transmission du folklore Et qu’elle fait partie des traditions ancestrales et constitue surtout le second niveau qui succède à la relation mère-enfant ! Alors si avant l’homosexualité dans certaines tribus était admise, tolérée, pour d’autres restait plutôt secrète, de nos jours, les gens jugent et considèrent cette pratique comme sale ou dégoûtante, pourtant elle avait lieu en ces temps ancestraux et auet à mon sens si chacun connaissait mieux son histoire (les africains) le regard sur les homos changerait surement ! Paula
Ce qui ressort de tout ceci est que ces pratiques homosexuelles sont invariablement associées à un rituel les légitimant, d’ailleurs en dehors de ces rituels, rares sont « couples » homo évoluant librement dans les sociétés traditionnelles !
Et puis c’est facile de citer l’histoire, aucun moyen de le vérifier, ah les oui-dire…
L’homosexualité en tant que « norme de vie » essaye de se justifier à tous les peuples qui la rejettent ou la confinent aux pratiques rituelliques, quitte à faire valoir l’histoire, la même qu’on rejette pourtant lorsqu’il s’agit de rendre la polygamie « officielle » !
Que ceux qui le veulent soient homosexuels, ils n’ont pas besoin de prêcher aux autres ni de se justifier – problèmes de conscience ? – tout comme la société devrait cesser de stigmatiser la polygamie chez les nouars africains tout en leur ventant les mérites de l’homoxeualité !
Je suis très désolé Paula de votre tentative inefficace de justification d’une monstruosité.
Remarquez vous même que de tous les cas que vous avez cités, il n’y a pas un seul où on parle réellement d’homosexualité telle que présentée par certains, et qui consiste à présenter des gens normaux qui naturellement, n’éprouvent de plaisir qu’avec un humain du même sexe que lui. Cessez de confondre le fait de faire des pratiques homosexuelles à être homosexuel, tout homme est un peu animal et dans certaine conditions, pourrait prendre son pied même avec un vrai animal. Aussi, s’il faut tout justifier par le fait que certains ancêtres le pratiquaient, alors que reviennent la guillotine, le cannibalisme, les flagellations de tout ordre, les pendaisons publiques, la purification par le feu et que sais je encore!?
Ce n’est pas une tentative mon cher, juste un article base sur des faits reconnus par des anthropologues. Ces gens érudits et instruits sûrement plus que vous et moi n’ont sûrement pas tous les torts en relatant des coutumes anciennes en Afrique…
Plus érudits certes, mais humains et critiquables. Ces travaux sont basés sur des faits. Mais les interprétations qu’on peut en tirer ne son pas nécessairement celles qu’on croit.
Comme je l’ai souligné dans cet article, certaines de ces pratiques étaient souvent faite par de très jeunes enfants ou dans le passage initiatique de l’enfant à l’adulte… Le moins « normal » c’est lorsque cela continue à l’âge adulte mais là ce n’est que mon point de vue… D’autres parts il faut savoir que l’orientation d’un homosexuel est surtout basé scientifiquement sur les chromosomes du corps humains… 2 X ou 2 Y EN PLUS… Il faut le savoir avant de toujours jugé, c’est la méconnaissance des choses qui font que les insultes pleuvent !! Très bonne week-end à vous et aux vôtres . KSA