Pour commencer, très bon dimanche à toutes & tous auprès des personnes que vous aimez, mais aujourd’hui je vais vous parlez d’un sujet qui me tient à coeur, je veux aborder avec vous l’excision !
Aujourd’hui il faut savoir que 200 millions de filles et de femmes, dans 30 pays à travers le monde, ont subi des mutilations génitales féminines (MGF), mais il faut savoir qu’en Somalie, 98% des filles et femmes ont été ou sont mutilées
Les mutilations génitales féminines constituent une violation des droits des femmes absolument indiscutable. Elles n’ont aucun avantage du point de vue médical. Elles sont même extrêmement dangereuses. Les filles peuvent succomber d’infections liées aux conditions sanitaires, les cicatrices peuvent rendre leurs accouchements particulièrement difficiles, et entraîner de sévères complications lors des règles.
Beaucoup pensent encore que les MGF sont une pratique religieuse qui augmente les chances d’attirer un bon mari et accompagnent la transition des femmes vers l’âge adulte. Mais des dirigeants islamiques font remarquer qu’il n’existe aucune justification religieuse de cette pratique.
Le gouvernement actuel est progressiste, une interdiction partielle a déjà été annoncée l’année dernière, et les experts estiment que les trois quarts des députés devraient soutenir cette initiative.
Le dirigeant du Puntland et la ministre du droit des femmes sont les instigateurs de cette réforme. Certains pays africains ont interdit l’excision, mais ancrée dans les coutumes, elle se pratique encore sous le manteau même au risque par les exciseuses d’aller en prison ou de payer une très lourde amende !
Trop souvent pratiquées dans des conditions d’hygiène déplorable, avec des lames à rasoir émoussées, des couteaux plus ou moins effilés, de quoi avoir un septicémie quand ces jeunes femmes ne meurent pas hémorragie
Je pense que justement cette coutume étant ancrée depuis des décennies et surtout étant la source de revenus des exciseuses, je crois que les gouvernements auraient tout intérêt à prévoir une compensation financière à toutes ces femmes de manière à limiter ces pratiques interdites !
Je crois qu’il est de notre devoir, en tant que femme, de soutenir toutes ces femmes et jeunes filles qui souffrent au quotidien, de faire savoir au monde entier que d’autres jeunes filles et femmes peuvent être excisées à tout instant malgré l’interdiction et que beaucoup de femmes encore seront dans la souffrance si l’on ne fait rien. Restons donc mobilisées, la lutte continue ! Béa