A l’ère d’internet
Alors que la plupart des pays du monde sont à l’ère d’internet dans les écoles même en primaire, les pays d’Afrique sont à la traîne quand à l’ouverture sur le monde dans la plupart des établissements scolaires ou même les universités !
La plupart des étudiants n’ont pas ou peu accès au net et si par hasard ils l’ont ils doivent se partager un ordinateur pour trois… Que dis-je à au moins vingt voire trente élèves et ce, chacun son tour. Et là encore je parle d’écoles un peu évoluées.
Dans des coins reculés comme à Bokito au Cameroun, la plupart des jeunes élèves ne savaient même pas il y a deux ans ce que c’était un ordinateur, ne savaient pas non plus que l’on pouvait filmer une classe ou autre chose avec, c’est un exemple parmi tant d’autres ! (Image ci-dessous où Kap notre écrivain expliquait aux enfants l’usage d’internet, même le professeur était réfractaire à l’usage de cet outil ! )
De plus la plupart des écoles primaires d’Afrique n’ont même pas une bibliothèque où tous ces jeunes pourraient puiser à discrétion les livres dont ils pourraient avoir besoin pour étudier ou même simplement lire !
Comment dans ces conditions, l’Afrique ne peut évoluer, nous savons tous que les enfants d’aujourd’hui seront les hommes de demain, mais si on ne leur donne pas les moyens de faire correctement leurs études, alors rien n’est possible pour eux !
Oh je ne dis pas que c’est la faute des populations.. (Quoi que un peu à mon sens…..) seulement les dirigeants pour le moment n’y pensent même pas, ce n’est pas à l’ordre du jour mais ils ne veulent surtout pas. Pourtant des êtres comme justement Kap essaient par tous les moyens de faire comprendre que l’usage d’un ordinateur est indispensable à l’éveil des enfants, mais il est évident que dans les campagnes tout coince !
Vous vous rendez compte, et si les élèves avaient l’accès journalier à internet, ils seraient ouverts sur le monde mais ce serait à mon humble avis le gros bordel pour les gouvernorats à qui cela foutrait les jetons, car tous ces jeunes pourraient dire : » Pourquoi à tel endroit, dans tel pays, ils ont ça et pas nous ? »
L’embarras serait forcément gênant pour tous ces dirigeants qui se la coulent douce et surtout se remplissent les poches avant de penser aux populations dont ils ont la charge.
Je crois que les africains (pères, mères, éducateurs, et même l’académie) devraient demander, que dis-je devraient exiger pour leurs enfants, leurs étudiants, l’accès à cet outil de travail qui est un matériel pratique pour des recherches, des idées, ou des moyens de formation.
Internet n’est pas un outil du diable comme certains pourraient le penser, car il faut savoir que même des terroristes s’en servent pour manipuler tout le monde, mais tous ces gouvernorats véreux ne veulent pas que les administrés se posent les bonnes questions.
Cela leur permet d’asseoir « leur dictature » sous forme de paternaliste mielleux en distribuant des caisses de bière aux mécontents comme au Cameroun, qui se réfugient dans l’alcool afin d’oublier les soucis de leur dure vie au lieu tout simplement de retrousser leurs manches pour construire quelque chose de solide !
Vraiment dommage que la plupart des africains ne comprennent pas ou surtout ne veulent pas comprendre que l’avenir surtout celle de leur progéniture passe par internet ou les livres et que ce n’est pas aller vers les mauvaises choses que d’aller vers la modernité ! Jeanne
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