Hommage à un écrivain de talent

Ca fait déjà un bon moment que notre ami et écrivain Kap nous annonçait la catastrophe d’attentats comme des prédictions de mauvaises augures. Que ce soit en 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, tout le monde l’avait pris pour un fou, un malade, un m’as tu vu et pourtant les événements lui ont donnés raison…

Au Mali où il a traîné ses guêtres, il avait bien avant les autres pris conscience des problèmes qui se présentaient et qui assurément allait amener des djiadistes à faire la guerre au nord de la région..

Puis plus tard en traversant divers pays africains pour se rendre là où il se trouve aujourd’hui, il a pu remarquer que des troupes terroristes de grandes envergures se préparaient elles aussi à envahir les pays tout proches,  en perpétrant des attentats un peu partout, histoire de vouloir faire plier le monde entier à leurs bottes.

Il a pu voir des hommes surentraînés, armés jusqu’aux dents, avec du matériel de pointe qui se tenaient prêts à envahir aussi le Cameroun, puis d’autres pays africains et dans son périple, il a pu surprendre des conversations qui ne laissaient envisager rien de bon pour l’Europe !

Mais encore une fois, personne n’a voulu entendre ce qu’il avait à dire, certaines personnes l’ont même écartées de leurs chemin en le dénigrant auprès des uns et des autres et c’est bien souvent que sa vie fut mise en danger par des agressions d’une sauvagerie extrême puisque Kap s’est retrouvé avec un poignard planté dans le dos, cela au sens propre comme au figuré, certains rats ont quittés le navire, les fidèles sont restés auprès de lui.

Néanmoins en bon professionnel et patriote à son pays, Kap s’est arrangé pour se faire une place en essayant de recruter des « partisans » à la cause de son bled et qui sont bien évidemment « allergiques » à la politique déplorable du Cameroun.

Les événements de la nuit du 13 novembre 2015 ont encore une fois donnés raison à Kap qui avait prévenu par le biais des réseaux sociaux après les attentats de Charlie Hebdo,  que ce n’était que le début, que tout le monde devait se protéger et être vigilants. Et je trouve qu’il est déplorable d’attendre que des événements aussi terribles arrivent pour se rendre compte que les gens ont raison.

Kap est un écrivain ors pair et si comme moi beaucoup de personnes avaient lu son livre  » L’Africain  » qui est paru aux Editions UniBook.com, elles auraient compris tout ce que Kap expliquait. C’est aussi un remarquable journaliste qui sait décrire les choses objectivement, sachant surtout que dans son pays, la liberté d’expression n’est pas un droit, mais une lutte journalière et que tous ces hommes et femmes qui font comme lui ce métier sont en danger à chaque instant ! Car pour eux la liberté de s’exprimer est un droit et un devoir de patriote ! Merci Kap d’avoir tenté de prévenir le monde. Béa

NB – Vous pouvez vous procurer son livre sur internet aux éditions  UniBook.com